Le ministère irakien de l’Électricité a annoncé lundi, qu’un pylône électrique a été visé avec des engins explosifs, au nord de Bagdad.
Selon un communiqué du ministère, la ligne Quds-Nasr a été la cible d’une attaque terroriste, qui a provoqué une explosion au niveau d’un pylône électrique, à 11h20 dimanche soir (20h20 GMT) dans le district de Tarmiyah, au nord de Bagdad.
Le communiqué indique que les équipes techniques et d’ingénierie se sont immédiatement rendues sur place pour remettre le pylône en question en service au plus vite, d’autant qu’il alimente un projet hydraulique à l’ouest de la capitale, Bagdad.
Aucune partie n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque (jusqu’à 11h00 GMT).
Plus tôt dans la journée du lundi, l’armée irakienne a lancé une opération militaire pour sécuriser les pylônes électriques dans le gouvernorat de Ninive (nord), alors que nombre de pylônes ont récemment fait l’objet d’attaques répétées dans différentes parties du pays.
Le ministère de l’Électricité a affirmé, vendredi la remise en fonction du système électrique du pays après une suspension de quelques heures. Les autorités ont accusé les éléments de Daech d’être à l’origine de la plupart des attaques.
À son tour, le gouvernement irakien a annoncé le jour même, avoir approuvé la démission du ministre de l’Électricité, Majid Hantouch et limogé le directeur de la Compagnie de transmission d’électricité (Sud) à la suite du déclenchement des protestations populaires contre la coupure de l’électricité.
Suite à la récente panne, le Premier ministre irakien Moustafa Al-Kazimi a décidé de former une cellule de crise pour contrer la pénurie d’électricité.
L’Irak subit une pénurie d’électricité depuis des décennies, en raison des guerres successives, de l’instabilité de la situation sécuritaire dans le pays et de la corruption endémique.
