Joe Biden et Ismael Haniyeh remercient l’émir du Qatar pour avoir ramené le calme à Gaza

Courrier arabe

Le président américain, Joe Biden, et le chef du bureau du Hamas, Ismael Haniyeh, ont remercié, ce lundi, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, pour les efforts fournis par Doha et qui ont permis à Israël et au mouvement du Djihad islamique à Gaza, de signer un cessez-le-feu.

Le cessez-le-feu a été annoncé dimanche vers minuit, mettant fin à trois jours de violentes attaques lancées par les militaires israéliens contre la bande de Gaza et qui ont fait 45 morts et 360 blessés.

Des efforts qui ont porté leurs fruits 

Joe Biden a noté lors d’un communiqué : «Je voudrais remercier l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, et son équipe, pour nous avoir aidé à conclure un cessez-le-feu à Gaza».

«Tout au long des dernières heures, son administration a travaillé avec des responsables d’Israël, de l’autorité palestinienne, d’Égypte, de Jordanie et du Qatar, dans le but de trouver une résolution en urgence», a-t-il noté.

Biden a salué le cessez-le-feu annoncé à Gaza, appelant les différentes parties «à respecter son application, et à assurer la livraison du carburant et des aides humanitaires à la bande de Gaza».

Il a regretté les tragiques rapports annoncés sur les victimes civiles à Gaza, affirmant que «Washington soutenait l’ouverture d’une enquête à ce sujet».

De sa part, le bureau du Hamas a lancé un communiqué, signalant que son président, Ismael Haniyeh, a appelé par téléphone le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, «dans le but de remercier le Qatar (représenté par son émir) pour les efforts fournis afin de mettre fin à l’offensive israélienne».

Dans ce contexte, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid al-Ansari, a signalé lors d’une interview accordée à al-Jazeera dimanche soir «Les Qataris ont collaboré avec les Égyptiens pour éviter plus d’escalades».

Il a souligné que «la diplomatie de Doha était fondée sur le principe, qui propose d’éteindre le feu des crises avant qu’elles se déclenchent», affirmant que «son pays fera de son mieux pour contenir la situation sécuritaire et humanitaire sur les terres palestiniennes».

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