Jordanie: première apparition du prince Hamza avec le roi Abdallah II depuis le début de la crise

L’ancien prince héritier de Jordanie, le prince Hamza bin Al-Hussein, est apparu, dimanche, en compagnie du roi Abdallah II, et ce, pour la première fois depuis la dernière crise qui a secoué le pays.

La Cour royale jordanienne a déclaré dans un communiqué, dimanche, que le roi Abdallah II et le prince héritier Al-Hussein avaient visité les mausolées royaux, à l’occasion du centenaire de la fondation du royaume jordanien.

En ce jour, la Jordanie célèbre chaque année, la fondation du pays survenue le 11 avril 1921.

Le communiqué a ajouté que la visite a été effectuée avec un certain nombre de princes, dont le prince Hamza bin Al-Hussein, l’ancien prince héritier.

Selon une photo diffusée par la chaîne de télévision officielle «Al Mamlaka» et la cour royale, le roi du pays est apparu, accompagné des princes, portant tous des masques médicaux, dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus.

La participation du prince Hamzah représente sa première apparition officielle, à la suite des récentes arrestations liées à sa personne.

L’hashtag « Où est le prince Hamza » est toujours en tête de la liste des mots-clés les plus utilisés sur les réseaux sociaux en Jordanie, bien que le monarque du pays ait affirmé, par un message écrit qu’il avait adressé au peuple mercredi dernier, qu’il se trouvait dans son palais, avec sa famille et sous sa tutelle.

Le roi Abdallah a déclaré dans son message que «la discorde est terminée» et que l’ancien prince héritier (1999-2004), son demi-frère, le prince Hamza, est dans son palais avec sa famille et sous sa tutelle, soulignant le fait que «les autres aspects font l’objet d’une enquête ».

Les autorités jordaniennes ont annoncé dimanche dernier que des «enquêtes préliminaires» ont démontré l’implication du prince Hamza bin Al-Hussein avec des «parties extérieures» et la présumée «opposition à l’étranger» dans «des tentatives de déstabilisation de la sécurité du pays» et «la mobilisation des citoyens contre l’État». Des accusations niées par le prince Hamza.

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