La France a gelé les avoirs de deux ressortissants iraniens pour tentative d’attentat à Villepinte

La France a gelé aujourd’hui les avoirs de deux ressortissants iraniens et de la Direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du Renseignement en établissant un lien avec un attentat déjoué à Villepinte en Seine-Saint-Denis le 30 juin dernier.

« Cet acte d’une extrême gravité envisagé sur notre territoire ne pouvait rester sans réponse », écrivent les ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Economie, respectivement Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire dans un communiqué commun. « La France a pris des mesures préventives ciblées et proportionnées sous la forme de l’adoption des mesures nationales de gels des avoirs de M. Assadollah Asadi et de M. Saeid Hashemi Moghadam, ressortissants iraniens, ainsi que de la Direction de la Sécurité intérieure du Ministère du Renseignement iranien », ajoutent-ils. Cette mesure, valable pour une durée de six mois, s’est traduite par un arrêté publié aujourd’hui au journal officiel. Pour Jean-Yves Le Drian, cité dans le communiqué du gouvernement, « l’attentat déjoué à Villepinte confirme la nécessité d’une approche exigeante dans nos relations avec l’Iran ».

En juillet, un « attentat terroriste » contre un rassemblement de l’opposition iranienne à Villepinte, près de Paris, a été déjoué grâce à l’arrestation à Bruxelles d’un couple d’origine iranienne en contact avec un diplomate iranien, interpellé en Allemagne. Téhéran a démenti toute implication et accusé le parti d’opposition présumé visé, les Moudjahidines du peuple, d’avoir monté toute l’affaire.

Quitter la version mobile