La guerre secrète lancée par les États-Unis contre la présence russe en Libye commence à faire du bruit   

Courrier arabe

Le journal britannique, The Times, a indiqué que «les États-Unis avaient mis la main sur un système antiaérien russe, offert par les Émirats arabes unis (EAU) aux milices du général libyen à la retraite, Khalifa Haftar».

Le journal indiqua que «Washington avait lancé une opération spéciale, transportant un système antiaérien de type Panstir S1 depuis les terres libyennes vers la base aérienne américaine qui se trouve en Allemagne».

«Le système en question avait été repris par les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) lors des combats qu’elles ont menées contre les milices de Khalifa Haftar», avait-il précisé.

Il indiqua également : «Les ordres pour la mission secrète furent lancés par Washington, car cette dernière redoutait que la batterie du missile, qui put abattre un avion civil, tombe entre les mains des milices ou des trafiquants d’armes».

La Russie garde un œil ouvert

Le journal signala également qu’un responsable russe indiqua : «Moscou sait que Washington avait mis la main sur le système antiaérien, mais les Russes ne disposent que de très peu d’informations sur l’opération américaine».

Le responsable russe expliqua au journal que «les Américains avaient pu consulter le système aux EAU, un de leurs pays alliés».

Il précisa : «Le système antiaérien fut acheté par les EAU et offert aux milices de Haftar, dans un temps où des informations soulignent que les mercenaires de Wagner avaient supervisé son opération», signalant : «Abou Dhabi avait acheté 50 batteries, avait étroitement travaillé avec Wagner, et avait aidé des milliers de mercenaires qu’elle a engagés en Libye».

Toutefois, le journal signale que «cette opération affirme qu’une guerre secrète fut lancée par les Américains contre la présence russe en Libye», s’interrogeant sur les métastases que pourrait générer ce duel, dans le riche pays pétrolier.

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