La NOC accuse les Émirats arabes unis d’être le premier responsable de l’arrêt renouvelé de la production de pétrole en Libye

Courrier arabe

La compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) a dénoncé, hier dimanche, explicitement l’arrêt renouvelé de la production et la suspension des exportations de pétrole libyen, « causé par les milices de Khalifa Haftar qui ont été ordonnés par les  Émirats Arabes Unis (EAU) ».

 

Selon un communiqué publié jeudi, la compagnie a été obligée de déclarer « la force majeure » sur toutes les exportations de pétrole de la Libye afin de réduire leurs obligations contractuelles.

Elle a assuré, que le 11 juillet, les milices du général à la retraite Khalifa Haftar ont ordonné de cesser toute exportation, malgré sa position prise et déclarée au cour des négociations.

La compagnie a affirmé que « cette situation est extrêmement décevante », surtout après les déclarations répétées de hauts responsables des EAU, au cours de la semaine dernière, en faveur des efforts internationaux visant à reprendre la production de pétrole en Libye.

Elle a ajouté que les mercenaires syriens et russes (Wagner) ont occupé le port pétrolier de Sidra, alors que d’autres Wagner et des mercenaires soudanais ont résidé à proximité du champ pétrolier libyen al-Charara, ce qui empêche l’écoulement du pétrole.

La NOC a exigé le retrait de tous les mercenaires des installations pétrolières libyennes pour le bénéfice de tout le peuple libyen, appelant le Conseil de sécurité des Nations unies à condamner les responsables de cette affaire .

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