6.3 C
New York
jeudi, avril 25, 2024

Buy now

spot_img

La Tunisie refuse l’implantation des bases militaires étrangères sur son territoire

Le ministre tunisien de la Défense, Imed Hazgui a réitéré le rejet de son pays d’établir des bases militaires étrangères sur son territoire, démentant le déploiement de forces étrangères en Tunisie.

Dans une déclaration faite à une radio locale privée, jeudi, le ministre a indiqué que la « Tunisie refuse l’utilisation de son territoire pour le lancement d’opération militaire ou pour l’implantation d’unités ou de bases militaires étrangères ».

« La Tunisie a toujours contrôlé son territoire et ses espaces aérien et maritime et continue de le faire et nous ne permettrons à aucune force étrangère de se déployer dans notre pays », a-t-il souligné.

S’agissant de la crise en Libye, Hazgui a lancé : « Notre position est claire. Nous rejetons toute forme d’ingérence étrangère en Libye alors que dire lorsqu’il s’agit de la Tunisie. »

« Nous avons toujours été adhérents d’une solution politique dès lors que nous considérons que la solution (en Libye) ne peut point être militaire », a-t-il ajouté.

« En tant qu’État, nous sommes prêts à appuyer toutes les initiatives politiques qui seront à même de parvenir à une solution politique qui mettra fin à la crise en Libye », a-t-il relevé.

La polémique a refait surface quant à la nature des relations militaires de la Tunisie avec les États-Unis, après qu’un communiqué du commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM) ait évoqué, il y a de cela deux semaines, une activité militaire prévue de forces américaines à partir de la Tunisie.

Le communiqué a transmis la teneur d’un entretien téléphonique entre Hazgui et le commandant de l’AFRICOM, Stephen Townsend, au cours duquel la partie américaine a révélé qu’elle discutait avec la Tunisie de nouveaux moyens à même de traiter les appréhensions sécuritaires mutuelles, dont l’utilisation d’un régiment pour l’assistance sécuritaire.

Vingt quatre heures après la publication du communiqué, l’AFRICOM a diffusé une clarification pour dire : « On n’aura pas de missions de combat depuis la Tunisie, mais on se contentera d’envoyer une unité de formation sécuritaire. »

SourceAgences

Dernières infos

Tunisie : des personnalités politiques déférées devant le parquet (Front de salut national)

Le Front de salut national (FSN), une coalition de...

Séisme en Turquie et en Syrie : Le Qatar tient à jouer un rôle pour la reconstruction

Le Croissant-Rouge qatari a indiqué, jeudi, que «l’Etat du...

La Commission européenne interdit à ses employés d’utiliser l’application TikTok

La Commission européenne a demandé à ses employés, ce...

Russie : Crash d’un avion de l’armée dans l’ouest du pays

Un avion du ministère russe de la Défense s'est...

À ne pas rater

La France et les Emirats arabes unis discutent des « défis en Ukraine et en Iran »

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a...

Abou Dhabi et Doha à la tête des villes les plus sûres au monde

Les deux villes du Moyen-Orient, Abou Dhabi et Doha...

L’émir du Qatar participe à un mini-sommet arabe tenu à Abou Dhabi  

Les dirigeants du Conseil coopératif du Golfe (CCG) ont...

Tunisie : des personnalités politiques déférées devant le parquet (Front de salut national)

Le Front de salut national (FSN), une coalition de l’opposition en Tunisie, a indiqué, ce vendredi, que le ministère de l'Intérieur a déféré devant...

Tunisie-Sources : «Une campagne d’interpellations a ciblé un ancien dirigeant d’Ennahdha, un homme d’affaire et un activiste politique»

Des sources ont affirmé que «les forces de l’ordre tunisienne ont mené, samedi, une campagne d’interpellations, ciblant l’ancien dirigeant d’Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, l’homme d’affaire...

Alors qu’elles comptaient la livrer à Alger, les autorités tunisiennes relâchent la militante franco-algérienne sous la demande des Français

Paris est intervenue, lundi, pour libérer la militante politique et journaliste franco-algérienne, Amira Bouraoui, qui a été arrêtée en Tunisie et qui risquait d’être...

Kaïs Saïed qualifie l’opposition en Tunisie de «cancer»

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a déclenché une large polémique au pays, après avoir traité l’opposition de «cancer», et estimé qu’un traitement de chimiothérapie...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici