L’affaire du blocus aérien imposé au Qatar marque de nouvelles évolutions

Courrier arabe

Selon le site américain Bloomberg, les quatre pays originaires du blocus du Qatar ont déclaré qu’ils avaient interdit l’aviation qatarie d’utiliser leurs espaces aériens conformément aux mesures applicables par l’état d’urgence, Doha a affirmé que les pays en question n’avaient pas officiellement annoncé l’état d’urgence en 2017.

Le site a rapporté selon des responsables des quatre pays originaires du blocus imposé au Qatar, depuis juin 2017, que «le blocus civil aérien imposé au Qatar avait bien été appliqué conformément aux mesures de l’état d’urgence».

Il signala que «les ministres des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis (EAU), de l’Égypte et du Bahreïn avaient contacté, la semaine dernière, l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile, lui adressant une lettre qui expliqua que les annonces de 2017 leur avaient permis d’interdire les avions qataries d’utiliser leurs espaces aériens, selon la clause qui définit «la guerre ou l’état d’urgence nationale».

Il nota de ce fait que «le porte-parole de l’organisation avait déclaré que les représentants de 36 pays élus discuteront l’objet de litige dans leur réunion prochaine», et signala que «la rencontre se tiendra en octobre».

Rappelons qu’en juin 2018, le Qatar avait porté plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre les EAU, accusant Abu Dhabi «de violations aux droits de l’homme après qu’elle ait interdit les avions civils qataris d’utiliser son espace aérien.

Sous blocus depuis juin 2017, le Qatar a toujours nié les accusations qui lui furent lancées, dénonçant des tentations d’ingérence et des plans tissés pour contrôler ses choix politiques et atteindre à sa souveraineté.

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