L’Algérie et l’OPEP soutiennent la décision de réduire la production de pétrole

L’Algérie et l’OPEP ont annoncé dimanche leur soutien à la décision de réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour, qui a été prise au début de ce mois par les producteurs à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation, appelée l’alliance OPEP +.

Selon un communiqué du ministère algérien de l’Énergie, consulté par l’Agence Anadolu, une réunion de travail et de concertation s’est tenue, dimanche, à Alger, entre le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, Haitham Al-Ghais.

« Au cours de l’entretien, le ministre de l’Energie et des Mines et le secrétaire général de l’OPEP ont échangé des vues identiques sur la situation actuelle du marché international du pétrole et ses perspectives de développement à court et moyen terme, face aux incertitudes qui affectent le marché mondial du pétrole depuis plusieurs semaines », lit-on de même source.

Le communiqué souligne que Arkab et Al-Ghais ont exprimé leur pleine confiance dans l’impact positif du récent accord de réduction de la production, qui vise à réduire la production mondiale de 2 millions de barils par jour à compter du 1er novembre 2022.

Samedi, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, OPEP, Haitham Al-Ghais, est arrivé en Algérie pour une visite de travail officielle de 3 jours.

Le 5 octobre, l’alliance OPEP+ a annoncé une réduction de la production de pétrole de deux millions de barils par jour, à compter de début novembre prochain.

La position de l’Algérie et de l’OPEP, en faveur de la décision de réduction de la production, intervient après de sévères critiques de l’Administration du Président américain Joe Biden contre le Royaume d’Arabie saoudite, qui a accepté la décision, et Washington l’a accusé de « parti pris avec la Russie ».

Biden a même mis en garde l’Arabie saoudite, il y a quelques jours, contre les conséquences de son soutien de cette décision, l’accusant de se ranger du côté de la Russie.

Riyad a, de son côté, démenti ces accusations par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, décrivant les relations des deux pays de « stratégiques ».

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