L’ambassadeur du sultanat d’Oman à Paris : «La crise du Golfe prendra bientôt sa fin»  

Courrier arabe

L’ambassadeur du sultanat d’Oman à Paris, Gazi al-Rawas, a déclaré, mercredi, que son pays se battait pour conserver l’union du Conseil Coopératif du Golfe (CCG), signalant que «la résolution de la crise du Golfe était proche, sans aucun doute». Il évoqua aussi la position de son pays vis-à-vis la guerre au Yémen et de la normalisation avec Israël.

 

Lors de son intervention autant qu’invité au programme «l’heure du Golfe», présenté par la radio française de Monté Carlo, l’ambassadeur de la sultanat a indiqué que «la crise du Golfe a durée plus qu’il ne le fallait», signalant que l’ancien émir du Koweït, le défunt cheikh Sobah al-Ahmad, avait fourni beaucoup d’efforts, dans le but de mettre fin au conflit».

«Il est à préciser que la crise n’avance plus vers le pire, mais elle se dirige vers le meilleur, bien que très lentement», avait-il ajouté, en affirmant que «son pays était prêt à jouer n’importe quel rôle pour fermer les fissures».

«Il est inacceptable que les gains réalisés par les pays du CCG, pendant plus de 40 ans soient sacrifiés», avait-il poursuivi, en estimant «qu’il ne pensait pas que les systèmes politiques des pays du CCG et leurs peuples puissent abandonner ces gains facilement».

La guerre au Yémen

Au sujet du rôle joué par son pays dans la guerre au Yémen, l’ambassadeur indiqua : «Au sultanat d’Oman, nous soutenons l’envoyé onusien chargé de suivre le dossier yéménite, et nous gratifions ses efforts et nous demandons aux différents pays d’offrir des aides humanitaires à un pays rongé par la pire crise humanitaire au monde», regrettant le fait que «le problème ait atteint un grave degré, et que la situation humanitaire et sanitaire là-bas était vraiment déplorable».

«Les alliés sont seulement venus pour aider le Yémen à sortir d’une situation définie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et les autres ne resteront pas sur l’affaire à jamais», avait-il souligné.

Il précisa que «d’une façon ou d’une autre la solution se trouvait entre les mains des parties yéménites», les appelant «à se réunir autour d’une table de négociations pour dialoguer et trouver une résolution à la crise».

La normalisation avec Israël

L’ambassadeur avait aussi parlé de la normalisation avec Israël, affirmant que «chaque pays avait le droit de faire ce qu’il estimait être dans l’intérêt de sa politique».

Et bien qu’il ait précisé que «son pays avait soutenu les accords de normalisation annoncés par certains pays arabes, dans le cadre du respect de leur souveraineté», il affirma «qu’il était impossible pour son pays de prendre leur chemin».

Rappelons que l’ambassadeur avait été invité par la radio française à l’occasion de la fête nationale de son pays.

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