L’Arabie saoudite encourage les protestations au Liban et en Irak, selon un responsable iranien

Courrier arabe

Le membre du «Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère au Parlement iranien», «Ala Eddine Brojerdi» a déclaré que l’Arabie saoudite encourageait les protestions populaires, en Irak et au Liban, et affirma que les responsables saoudiens jouissaient des évènements aux deux pays, et soutenaient leur maintien et leur escalade.

Selon le bureau informationnel du Parlement iranien, «Brojerdi» affirma que les Saoudiens n’étaient pas les seuls à vouloir voir le chaos dans la région, il signala : «Aussi de leurs côtés, les Américains et les Israéliens tissent des complots pour avorter les manifestations, et appliquer un scénario de guerre civile et de violence», en notant que l’Irak et le Liban constituaient un enjeu important, pour plusieurs forces étrangères.

Au sujet des évolutions au Liban, il a prétendu que des parties malveillantes cherchaient à semer la haine entre le peuple libanais et le Hezbollah, et appela «toutes les communautés au Liban à s’unir au nom du pays, pour face aux intrus et à tous ceux qui cherchent à semer des troubles au pays».

Et alors que Riyadh n’a pas commenté les accusations, le responsable iranien espéra que les mouvements dans les deux pays seront résolus, «plus vite que la crise française qui s’éternise depuis des mois».

Dans ce contexte, il convient de signaler que lors des manifestations, qui se tiennent en Irak, depuis le début du mois, des groupes armés ont tiré sur les protestants et sur les forces de l‘ordre, tuant une centaine de personne des deux côtés.

Suivant les rapports médiatiques et les témoignages, les hommes armés se révèlent être des milices soutenues par l’Iran, et qui visent à tyranniser la population, pour mettre fin aux manifestations à tout prix.

Encore récemment au Liban, des partisans du parti chiite Hezbollah, soutenu par l’Iran, ont attaqué des manifestants au centre de Beyrouth, faisant plusieurs blessés.

Des stratégies de répression, qui prouvent que l’Iran redoute l’éveil populaire dans ses deux pays, où ses enjeux stratégiques, économiques et politiques préconisent le futur de saon rôle dans la région.

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