L’Arabie saoudite prévoit de libérer les Jordaniens et les Palestiniens détenus par ses autorités

Courrier arabe

Le chef du comité suivant l’affaire des Jordaniens détenus en Arabie saoudite, «Khodher al-Machaikh», a déclaré vendredi, que certains Jordaniens et Palestiniens détenus par les autorités saoudiennes, avaient reçu des informations, leur annonçant une libération proche et un rapatriement.

«Khodheral-Machaikh» nota, lors de déclarations aux médias, que les autorités saoudiennes avaient libéré l’ingénieur palestinien «Abdellah Awad Odah», détenu depuis août dernier, et signala «qu’il se trouvait toujours sur le territoire saoudien, sous une caution garantie par la société où il travaillait avant son arrestation».

Et au sujet de la date prévue pour la libération des autres détenus, le responsable affirma qu’aucune date ne leur avait été communiquée, et expliqua que l’affaire dépendait des procédures officielles.

«Tout au long de leur détention, les autorités saoudiennes n’ont attribué aucune charge à ces personnes, et ne les ont présenté devant tribunal. Ils n’ont pas engagé d’avocats, ce qui prouve leur innocence, notamment du fait que leurs casiers sont vierges et ne contiennent aucune infraction politique ou judiciaire», avait-il ajouté comme explications.

La pression médiatique a payé 

Toutefois, il indiqua que la libération de «Abdellah Awad Odah» s’est présentée après l’escalade qui suivit la série de mouvements diplomatiques, lancée par les proches des détenus, signalant «qu’au début, ils s’étaient en vain dirigés vers des responsables, des parties juridiques et humanitaires, pour choisir de se tourner vers les médias, afin de mondialiser l’affaire.

Sur ce, il importe de rappeler que l’Observatoire Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme avait annoncé, lors d’un rapport publié l’année dernière, que «plus de 60 Palestiniens (étudiants, hommes d’affaires et pèlerins) étaient portés disparus en Arabie saoudite», précisant que «les autorités saoudiennes avaient confisqué leur argent, et sans que la moindre charge judiciaire leur soit officiellement attribuée,

À ce jour, aucune enquête internationale n’a été ouverte, ne serrait ce que pour connaître leur sort, au moment où des sources commencent à parler de torture et d’interrogatoires abusifs.

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