Le Bahreïn dénonce des déclarations avancées par le Parlement européen

Courrier arabe

Le Bahreïn a attaqué des déclarations lancées par le Parlement européen, dénonçant ce qu’il estima être «des violations humanitaires lancées au royaume».

Le ministère des Affaires étrangères a signalé que «les propos présentés par le Parlement européen contenaient des allégations» et affirma «qu’ils étaient fondés sur des sources non fiables cherchant à diffamer l’image du pays».

«Le ministère estima que les déclarations avaient négligé le progrès remarquablement marqué par le royaume dans le domaine de la protection, le renforcement des droits de l’homme et la garantie des libertés fondamentales», avait déclaré l’agence de presse officielle du Bahreïn.

De quelle décision parle-t-on ?

Le Parlement européen avait diffusé une publication sur son site, critiquant la situation des droits de l’homme au Bahreïn et signalant que «10 ans après les protestations qui avaient secouées le pays, la situation humanitaire était toujours aussi déplorable».

Il signala que «les autorités du Bahreïn menaient toujours des arrestations arbitraires, appliquaient la peine de mort, jugeaient arbitrairement et harcelaient les défenseurs des droits de l’homme».

La Bahreïn ouvre des enquêtes  

Dans un contexte similaire, «l’Organisation générale des allégations», une entité gouvernementale au Bahreïn a annoncé «avoir ouvert des enquêtes, au sujet de rapports publiés par Amnesty international et HRW (Human Rights Watch) concernant la situation humanitaire au Bahreïn».

Elle signala que «le contenu des rapports publiés par les deux ONG contenaient des informations collectées depuis des sources, dont les initiales mentionnés appartenaient à de fausses identités».

Notons que la situation humanitaire au Bahreïn est placée sous les projecteurs des ONG, depuis les violations commises par les autorités, en 2011, à l’encontre des manifestants chiites qui s’étaient révoltés contre le régime en tête du pays à ce jour.

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