Le bureau des Nations unies de la lutte contre le terrorisme sera bientôt à Doha

Le Qatar a conclu un accord de collaboration avec les Nations unies, pour renforcer la coopération et le rôle des parlements, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Ceci permettra à Doha d’être le siège du bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme.

L’accord, signé au siège des Nations unies à New York, permet au Conseil consultatif qatari «choura» et à l’ONU de lancer des discussions directes, pour installer «le bureau du programme des Nations unies de la lutte contre le terrorisme», à Doha.

Lors de déclarations médiatiques, rapportées par l’Agence de presse qatarie, QNA, le président du Conseil consultatif, Ahmad al-Mahmoud, a évoqué «le rôle de son pays, dans la lutte contre le terrorisme». Il souligna que «placer le bureau à Doha venait renforcer la confiance de la communauté internationale pour les efforts que Qatar a fourni, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et ses causes».

Al-Mahmoud nota que «directement après la signature de l’accord, les deux parties ont commencé à discuter les possibilités qui permettront l’organisation du bureau au plus vite».

Le président du Conseil consultatif s’est également attardé sur le rôle important que pouvaient jouer les parlementaires, dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que les travaux fondamentaux qu’ils pourraient mener pour déterminer les législations, placer les politiques, surveiller les travaux des gouvernement et garantir le respect des engagement internationaux, en relation avec le terrorisme.

Notons toutefois que l’une des premières missions de ce bureau sera d’entraîner et de fournir l’aide technique aux parlements du monde, afin qu’ils puissent sculpter leurs habiletés parlementaires, pour mieux comprendre les questions en relation avec le terrorisme et y faire face.

Encore une fois, le Qatar montre au monde qu’il a su surmonter sa crise, lui qui avait été accusé à tort de soutenir les groupes terroristes, en se préparant aujourd’hui à devenir la base de son extermination.