«Le cessez-le-feu, signé entre la résistance palestinienne et Israël, est fragile et temporaire», déclare le MAE qatari

Courrier arabe

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed ben Abderahman al-Thani, a signalé que «le cessez-le-feu, signé entre la résistance palestinienne et Israël, était fragile et temporaire», affirmant que «le conflit devait être traitée au niveau des racines».

Lors d’une interview accordée à la chaîne américaine, MSNBC, Abderrahman al-Thani a indiqué que «les racines du problème, qui a déclenché la dernière escalade contre la bande de Gaza, étaient les provocations israéliennes à Jérusalem, spécialement à Cheikh Jarrah».

«À l’ombre de l’absence de toute horizon pour réaliser la paix entre Palestiniens et Israéliens, Israël doit stopper ses provocations et doit permettre aux musulmans et aux chrétiens de pratiquer leurs cultes. Il est aussi impératif que Tel Aviv mette fin à l’expulsion des familles palestiniennes à Cheikh Jarrah, traite le dossier de la reconstruction de la bande de Gaza, et qu’elle garantisse la distribution immédiate des aides humanitaires envoyées à la bande», avait-il expliqué.

Et en réponse à une question qui lui fut posée sur les aides qataries envoyées à Gaza et les peurs qui hantent l’Occident et Israël, redoutant que le Hamas mette la main dessus, le ministre qatari répondit : «Le Qatar a pris l’habitude de présenter des aides pour Gaza, tenant compte des mesures claires et strictes, et en ayant l’approbation des Nations unies et d’Israël, qui représente le point de passage des aides».

Il ajouta : «Il est inconcevable de penser que les 2 millions d’habitants de Gaza sont tous des membres du Hamas», et signala que «les 100 dollars offertes par le Qatar au familles démunies ne pouvaient pas contribuer à la fabrication des armes ou des missiles».

Abderrahman al-Thani avait aussi parlé du rôle diplomatique de Doha pour calmer les tensions internationales, indiquant que «son pays jouissait d’une confiance internationale autant que médiateur ayant résolu de nombreux conflits dans la région, à l’image de l’accord de paix conclu entre les Américains et les Talibans».

Au final, il a précisé que «le Qatar ouvrait toujours ses bras, aux différentes parties en conflit, comme plate-forme leur permettant de négocier, dans le but d’aboutir à des résolutions pacifique».

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