Le chef du GNA libyen exhorte l’ONU à appliquer un embargo sur les armes contre Haftar

Le président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen d’entente nationale, Fayez al-Sarraj, a souligné que l’embargo sur les armes ne devrait pas être limité à la voie maritime, “mais que le processus doit être également appliqué sur les voies terrestre et aérienne”.

C’est ce qui ressort de la réunion tenue, lundi, entre le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres et al-Sarraj au siège des Nations Unies à Genève, selon un communiqué du cabinet du dirigeant libyen.

La réunion a porté sur l’évolution de la situation en Libye et les violations de la résolution n ° 2510 de 2020 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui renforce les résultats de la Conférence de Berlin, et comprend la cessation des hostilités, la protection des civils et la mise en œuvre de l’embargo sur les armes en Libye.

“Le général à la retraite Khalifa Haftar et ceux qui le financent et lui fournissent des armes commettent des crimes contre le peuple libyen et devraient être légalement tenus pour responsables”, a fait savoir al-Sarraj.

Pour le président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen d’entente nationale, “l’agresseur (Haftar), et ceux qui le soutiennent sont les responsables de la dégradation de la situation humanitaire en Libye”.

Les forces de Haftar violent quotidiennement le cessez-le-feu, en lançant des attaques contre Tripoli (ouest), où siège le gouvernement d’entente nationale, dans le cadre d’une opération militaire en cours depuis le 4 avril 2019 pour s’emparer de la capitale.

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