Le Conseil européen exprime son inquiétude concernant la situation de droits de l’homme en Arabie saoudite

Courrier arabe

Le groupe «Moyen-Orient/Golfe» (MOG) au Conseil européen a fait part de son inquiétude concernant la situation des droits de l’homme en Arabie saoudite, et appela à la libération du prince «Salmane ben Abdelaziz ben Salmane», détenu depuis bientôt deux ans.

Dans une lettre, le MOG a appelé «Federica Maria Mogherini», le haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, d’intervenir auprès du prince héritier «Mohamed ben Salmane», afin de relâcher le prince «Salmane ben Abdelaziz ben Salmane», placé depuis 2018 en résidence obligatoire, avec son père «Adelaziz ben Salmane», sans que la moindre charge ne leur soit attribuée.

Le MOG, qui affirma que le prince détenu, diplômé de la Sorbonne, avait une bonne réputation dans les milieux culturels internationaux, signala que sa libération sera bénéfique pour les relations euro-saoudiennes.

En avril dernier, «Antonio Panzeri», le président de la sous-commission des droits de l’homme au Conseil européen, avait appelé le prince héritier saoudien à libérer «Salmane ben Abdelaziz ben Salmane», déclarant, à l’époque, qu’un tel acte enverra une lettre positive, et prouvera l’engagement de l’Arabie saoudite envers les valeurs humanitaires et islamiques.

L’histoire de la détention en détails  

Sur la détention du prince, l’avocat français «Eli Hatem» déclara que le père du prince Salmane l’avait appelé, le 6 janvier 2018, du fait qu’il était l’ami de la famille, demandant qu’il défende son fils, deux jours après sa détention.

Il raconta que «le prince avait été convié au palais de ben Salmane, et que les deux étaient entrés en conflits, suite auquel les forces de l’ordre son sont mêlés, abattant le prince «Salmane ben Abdelaziz», jusqu’à ce qu’il perde conscience».

«Eli Htem» affirma à «al-Jazeera net» que le prince «Salmane» avait été transféré vers la prison «al-Haer» à Riyadh, et que son père avait été interpellé après avoir demandé de l’aide, car «Mohamed ben Salmane» redoutait que l’affaire ne fasse attirer les médias français et occidentaux.

Selon l’avocat français, une seule explication pourra être légitime pour cette affaire, à savoir la «jalousie» du prince héritier, car le prince détenu est respecté par toute la famille royale, et dispose de plusieurs compétences culturelles et sociales.

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