«Le GNA a le droit de conclure des accords avec n’importe quel pays», dit Al-Sarraj

« Notre gouvernement a le droit de conclure des accords avec n’importe quel pays », a déclaré le chef du gouvernement libyen d’entente nationale reconnu par les Nations unies (ONU), Fayez al-Sarraj.

Al-Sarraj a rencontré, mercredi, le président du Parlement européen pour discuter de la situation actuelle en Libye.

Après la réunion, il a déclaré à l’Agence Anadolu qu’en tant que gouvernement légitime reconnu par l’ONU, ils avaient « le droit de conclure des protocoles d’accord avec n’importe quel pays ».

Al-Sarraj, qui a rencontré le président du Parlement européen, David Sassoli, le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, et le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Mass, a déclaré avoir eu des discussions fructueuses.

« Nous avons clairement indiqué que nous n’avions pas amené de mercenaires de Russie ou du Soudan, nous n’avons pas demandé à des pays de la région ou à d’autres, des avions pour bombarder les civils, a-t-il déclaré. […] Nous avons conclu le protocole d’accord ouvertement, et nous insistons pour nous défendre ! […] Haftar n’entrera pas à Tripoli. »

« Avec le ministre allemand des Affaires étrangères, nous leur avons fait part des derniers développements concernant l’agression en cours sur la capitale Tripoli depuis le 4 avril. L’autre partie [Haftar] ne croit pas à la solution politique, ils veulent une solution militaire à la crise actuelle », a ajouté al-Sarraj.

Il a souligné qu’il ne voulait pas que la Libye soit un lieu de tensions et de guerres par procuration et a clarifié tout cela, ainsi que les souffrances du peuple libyen, lors de la réunion.

« La communauté internationale devrait assumer la responsabilité de mettre un terme à ces souffrances et de mettre fin aux attaques contre Tripoli et contre le gouvernement légitime. Il y a un agresseur appelé Khalifa Haftar, qui lance des attaques contre Tripoli et le gouvernement internationalement reconnu », a-t-il insisté.

Depuis l’éviction de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011, deux sièges du pouvoir ont vu le jour en Libye: l’un dans l’est de la Libye, soutenu principalement par l’Égypte et les Émirats arabes unis et l’autre à Tripoli, qui bénéficie de la reconnaissance de l’ONU et de celle de la communauté internationale.

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