Le Koweït appelle à une mobilisation concernant la crise humanitaire en Syrie   

Courrier arabe

Le Koweït a appelé, mercredi, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à se mobiliser pour mettre fin aux répercussions humanitaires en Syrie, à l’ombre de la propagation du coronavirus et des affrontements armés qui se poursuivent au pays.

Lors de son discours prononcé, à l’occasion de la 45ème session du Conseil, le représentant du Koweït auprès des Nations unies, Jamal al-Ghoneim, signala que «son pays s’inquiétait des répercussions d’une crise humanitaire en Syrie, principalement à cause des combats qui se poursuivent toujours au pays», tout en notant qu’«un grand nombre de citoyens était menacé par la propagation de la pandémie du coronavirus».

Il souligna la faiblesse du système de soin sanitaire syrien, et indiqua que «le nombre des hôpitaux et des centres hospitaliers avait était réduit à la moitié, à cause des attaques armées», tout en déplorant le fait que «70% des travailleurs du secteur sanitaire aient quitté le pays depuis son instabilité sécuritaire».

«Le Koweït appelle les différentes parties à faciliter l’arrivée des aides humanitaires pour les réfugiés internes et pour les zones encerclées, sans prendre part ou faire une différence, car la pandémie est une menace de plus pour les millions de Syriens, qui souffrent déjà des difficultés, des violations et des privations», avait-il ajouté.

Al-Ghoneim appela la communauté internationale à donner une attention particulière au cas des réfugiés syriens qui se trouvent dans les différents pays du monde, et leur demanda d’intervenir pour empêcher des répercussions humanitaires supplémentaires et de travailler à éviter plus de souffrance et d’exode à un peuple déjà accablé par la guerre.

À la fin de son discours, le représentant du Koweït rappela que «la seule résolution possible à la crise syrienne est la solution politique qui répond aux attentes du peuple syrien».

Il appela pour ce faire, «à tenir compte des points notés par le communiqué de Genève de 2012, et des décrets n°2254 du Conseil de sécurité», espérant que les efforts fournis dans cet axe puissent déboucher sur une initiative qui permettra d’instaurer la paix en Syrie.

Quitter la version mobile