Le président algérien, Abdelmajid Tebboun, a ratifié, dimanche, des amendements apportés au code pénal, s’agissant de peines de prison infligées à quiconque qui agresserait des membres du personnel médical.
C’est ce qui ressort d’un communiqué posté par la Présidence algérienne sur sa page « Facebook ».
« Le décret amendant et complétant le Code pénal, approuvé par le Conseil des ministres lors de sa dernière réunion, a été ratifié aujourd’hui par Tebboun », lit-on dans le communiqué.
« Ces amendements permettront de garantir la protection pénale, à l’ensemble des fonctionnaires des établissements médicaux, publics comme privés, de toute agression verbale ou physique », ajoute le communiqué.
De même, poursuit le communiqué, il s’agit de « sanctionner la détérioration et l’endommagement des biens immobiliers et mobiliers des institutions de la santé ainsi que l’usage des réseaux sociaux pour porter atteinte à la dignité du patient et au respect du aux morts ».
Le ministre de la Justice, Belkacem Zogmati, avait déclaré à la télévision d’Etat, il a de cela quelques jours, que les amendements comportent des « peines de prison allant de 5 à 10 ans à l’encontre de quiconque dont la responsabilité est prouvée dans des agressions, quelque soit le genre, contre le personnel médical ».
Ces mesures, a-t-il dit, « ne sont pas inhérentes à l’actuelle crise sanitaire générée par la Covid-19 ».
Au cours des semaines écoulées, les syndicats de la santé ont réclamé la protection du personne médical à cause des agressions verbales et physiques dont il a été victime lors de l’accomplissement de leur mission.
Des vidéos et des photos ont également été mises en ligne sur les réseaux sociaux qui montrent des altercations entre des citoyens et des médecins ou des infirmiers à cause de l’encombrement et de la pression en raison de la crise de la Covid-19.
Jusqu’au samedi soir, l’Algérie déplore 1.223 décès sur un total de 30 mille 950 contaminations confirmées et a enregistré 20 mille 988 rétablissements.
