Le président sri-lankais quitte les Maldives pour Singapour dans le cadre de son voyage vers l’Arabie saoudite

Des officiels des Maldives ont annoncé, ce jeudi, que le président du Sri-Lanka, Gotabaya Rajapaksa, partira pour Singapour puis vers l’Arabie saoudite.

L’agence de presse américaine Associated Press a rapporté les déclarations d’officiels aux Maldives qui ont affirmé que « le président du Sri-Lanka montera à bord d’un avion de Saudi Airlines pour Singapour puis à destination de l’Arabie saoudite ».

L’agence américaine a également cité le meneur des manifestations au Sri-Lanka (dont elle n’a pas cité le nom) qui a déclaré que « les manifestants évacuent les bâtiments officiels, à un moment où le Parlement discute des options pour résoudre la crise, après le départ du président ».

Le président sri-lankais a quitté le pays, dans la journée du mercredi, à bord d’un avion militaire, sur fond des manifestations populaires massives contre la détérioration des conditions économiques dans le pays.

Selon des rapports de presse locaux, citant des responsables (dont ils n’ont pas cité les noms), « Rajapaksa, sa femme et son garde du corps se sont rendus aux Maldives ».

Le président du Parlement srilankais, Mahinda Abiwardana, a annoncé dans la journée du samedi dernier, que Rajapaksa avait accepté d’annoncer sa démission dans la journée du 13 juillet.

Ce fait est survenu deux jours après la prise d’assaut du palais présidentiel, de la capitale Colombo, par des milliers de manifestants, et l’incendie du domicile du Premier ministre, Ranil Wickremesinghe, qui a également accepté de démissionner après avoir formé un gouvernement multipartite.

Le Parlement doit tenir une réunion le 15 juillet et élire un nouveau président dans la journée du 20 juillet.

Le Sri-Lanka subit, depuis plusieurs mois, de graves pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments, dans la pire crise économique depuis l’indépendance du pays en 1948. La pandémie de coronavirus a causé une baisse significative des revenus du tourisme et des transferts de fonds des expatriés vers le pays.

Les pays lourdement endettés font également face à une dégradation des conditions économiques et financières, résultant de la hausse du service de la dette, de la baisse des revenus financiers résultant de l’impact de l’épidémie, et de l’incapacité d’importer en raison des baisses des réserves de devises.

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