Le nom du prince héritier d’Abu-Dhabi Mohammed ben Zayed ben Sultan Al Nahyane, a été mentionné comme «partie active» dans le rapport de l’enquêteur spécial, Robert Mueller, qui traitait l’implication russe dans les élections présidentielles américaines en 2016.
D’après l’agence Associated Press (AP), Mohammed ben Zayed était le seul chef étranger dont le nom figurait dans le rapport, mentionné pour son rôle mystérieux durant une réunion organisée aux Seychelles en 2017, entre Kirill Dmitriev, le directeur général du Fonds russe pour les investissements directs (RDIF) et Erik Prince, le fondateur de la plus grande société militaire privée au monde et connu pour ses fortes liaisons avec l’entourage de Trump.
Le rapport, selon AP, indique que Mohamed bin Zayed avait visité les Seychelles avec son consultant George Nader, condamné en 2003 en République Tchèque pour agressions sexuelles sur mineurs, et qui avait plus tard collaboré avec l’enquête de Mueller et révélé que Kirill Dmitriev l’aurait sollicité afin d’intervenir pour lui organiser une rencontre avec les alliés de Trump, et aurait, à la fin de la rencontre, transmis à ben Zayed les remerciements de Poutine pour être à l’origine d’une rencontre «historique».
Sans avoir signalé le but émirati derrière l’organisation de la réunion, le rapport avait cependant précisé que ben Zayed s’était entretenu avec les responsables de l’administration transitionnelle de Trump avant que ce dernier ne devienne président, indiquant que le prince héritier d’Abu-Dhabi s’est construit une forte alliance avec la Maison-Blanche après que Donald Trump ait pris le pouvoir.
Les intentions diplomatiques et politiques émiratis font sujet de grandes investigations internationales, alliées à l’Arabie saoudite, à l’Égypte, à la France, à la Russie et aux États-Unis, ce petit émirat semble avoir des projets qui risquent de chambouler l’équilibre du monde.
