Le procureur général libyen émet des mandats d’arrêt dans l’affaire des charniers découverts à Tarhouna

Courrier arabe

Suite la découverte de 11 charniers jusqu’à présent à Tarhouna, le procureur général de la Libye a donné l’ordre d’arrêter 20 personnes accusées d’avoir commis les crimes liés aux cercueils collectifs retrouvés à Tarhouna.

Selon un communiqué du centre médiatique Borkan al-Ghadab (Volcan de la colère), la famille El Kani, alliée du général à la retraite Khalifa Haftar, et qui contrôlait la ville, était en tête de la liste des recherchés.

Jalel Harchaoui, un chercheur à l’Institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas a noté que « les frères Kani se chargeaient de faire taire les opposants soupçonnés de liens avec le GNA et de mener des représailles sur leurs familles ».

La Cour pénale internationale doit intervenir

Le ministère libyen des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que le ministre Mohammed Siyala a adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU concernant cette affaire.

Le Gouvernement d’union nationale a appelé à ce que les charniers découverts à Tarhouna soient traités auprès de la Cour pénale internationale (CPI), l’appelant à faire le nécessaire pour enquêter sur les crimes commis par les milices de Haftar et à faire comparaître les auteurs de ces crimes devant la justice internationale.

Tarhouna a été utilisée par les milices de Haftar comme centre d’opérations et d’approvisionnement avant que les forces du GNA ne récupèrent la région durant les dernières semaines.

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