Le Qatar annonce l’échec des négociations qu’il avait lancés avec l’Arabie saoudite

Courrier arabe

Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh «Mohamed ben Abderrahman al-Thani» a affirmé samedi, que les efforts lancés par son pays avec l’Arabie saoudite, pour résoudre la crise du Golfe, avaient échoués et furent suspendus depuis janvier dernier, signalant que le Qatar n’en était pas responsable.

Lors de son discours prononcé, samedi, durant la conférence de sécurité de Munich, le responsable qatari a déclaré : «Les efforts pour résoudre la crise du Golfe avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont échoué, et furent suspendues en janvier dernier».

Nous avons besoins d’établir un accord, entre les pays membre du Conseil Coopératif du Golf (CCG). Le Qatar croit en la force du dialogue et se présente toujours prêt à relancer les négociations», avait-il ajouté.

Dans ce contexte, l’agence de presse «Reuters» avait rapporté, depuis quelques jours selon des sources renseignées, que «les discussions, qui visaient à résoudre la crise du Golfe, déclenchée en juin 2017, et qui furent entreprises par Doha et Riyad avaient échoué, quelques temps après leur lancement».

Les enjeux des négociations

Reuters rapporta que la priorité pour le Qatar était de retrouver la liberté de circulation de ces citoyens et d’ouvrir les frontières terrestres avec l’Arabie saoudite et l’espace aérien des autres pays.

Elle signala cependant, que Riyad voulait que Doha prouve sa bonne foi, et change sa politique étrangère, à travers laquelle elle soutient plusieurs parties dans différents conflits régionaux.

«Ainsi Riyad voulait marquer un point au niveau de sa politique étrangère, avant le lancement du G20, qu’elle prévoit d’organiser en 2020, et ce après que son image avait été noircie, à cause de l’affaire du meurtre du journaliste saoudien, assassiné au consulat de son pays à Istanbul», avait-elle expliqué, d’après ses sources.

Notons toutefois que plusieurs analystes affirment de leur côté, que l’échec des négociations revient an grande partie aux pressions des EAU, qui dès le début, s’étaient opposé aux négociations avec les Qataris.

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