Le Qatar appelle encore à un dialogue pour résoudre la crise du Golfe

Courrier arabe

Le Qatar a encore appelé à la résolution de la crise du Golfe, à travers un dialogue «constructiviste», qui prône la souveraineté des pays.

À la marge de la réunion du Conseil de sécurité sur le respect de la Charte des Nations Unies, «Talal Rachid al-Khalifa», le premier secrétaire du Comité qatari aux Nations unies, a indiqué que «la continuation du blocus imposé au Qatar était une grave violation de la loi internationale et aux normes et convictions des Nations unies».

La crise va-t-elle bientôt finir ?

Sachant qu’après plus de deux ans, depuis le déclenchement de la crise, des lueurs de réconciliations avaient pu être remarquées, depuis le 40ème sommet du Conseil Coopératif des États du Golfe, tenu dernièrement à Riyadh, où un comité qatari y avait été officiellement convié.

En décembre dernier, le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh «Mohamed ben Abderrahman al-Thani» annonça des légers progrès, suite à des négociations tenues entre Doha et Riyad, et après que Manama, la Caire et Abu-Dhabi avaient refusé de tendre leurs mains.

Toutefois, le ministre qatari signala que les pourparlers n’avaient pas évoqué les 13 conditions imposées au Qatar par les pays à l’origine du blocus, et indiqua que «les discussions étaient bien loin de cette route».

De ce fait, il importe de rappeler que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), le Bahreïn et l’Égypte avaient imposé, en 2017, un blocus au Qatar, après l’avoir accusé d’entretenir des relations et de financer des groupes terroristes.

Des charges que Doha refuse d’admettre, affirmant qu’elles visent à contrôler sa politique et qu’elles cherchent à atteindre à sa souveraineté nationale.

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