Le Qatar et les États-Unis plaident pour un consensus régional afin de résoudre la crise au Yémen

Les États-Unis et le Qatar ont souligné l’importance d’un consensus régional pour résoudre la crise au Yémen.

C’est ce qui ressort de la rencontre entre l’envoyé américain au Yémen, Timothy Lenderking et le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohamed bin Abdulrahman al-Thani, selon un tweet publié vendredi par le Département d’État des États-Unis.

Au cours de cette réunion, Lenderking a remercié le Qatar pour son aide annoncée à hauteur de 100 millions de dollars dans le but de faire face à la menace d’une famine à grande échelle au Yémen.

« Il y a un besoin urgent de plus de financement au regard de la crise qui perdure au Yémen », a déclaré le responsable américain.

Lenderking et Al-Thani ont souligné l’importance d’un « consensus régional pour résoudre le conflit au Yémen », indique la même source.

De son côté, l’Agence de presse du Qatar (QNA) a fait savoir, sur son compte Twitter, que le chef de la diplomatie qatarie a passé en revue, lors de cette rencontre tenue à Washington, les relations de coopération bilatérale entre son pays et les États-Unis et les derniers développements dans la région, notamment au Yémen, sans plus de détails.

Mercredi, QNA avait rapporté que l’émir du Qatar, cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, « a ordonné d’allouer une aide de 100 millions de dollars pour appuyer les efforts du Programme alimentaire mondial des Nations Unies au Yémen, assurer la sécurité alimentaire et prévenir la famine dans ce pays ».

Depuis près de 7 ans, le Yémen endure une guerre, qui a engendré la mort de 233 000 personnes. 80% de la population, soit environ 30 millions de personnes, sont devenues dépendantes de l’aide pour survivre, dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.

Le voisin saoudien dirige depuis mars 2015, une Coalition arabe qui mène des opérations militaires au Yémen pour soutenir les forces pro-gouvernementales, face aux Houthis soutenus par l’Iran et qui contrôlent plusieurs provinces, dont la capitale Sanaa.

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