Le Qatar propose de réconcilier l’Arabie saoudite avec la Turquie et l’Iran

Courrier arabe

Le Qatar a déclaré, lundi, être prêt à intervenir en médiateur pour résoudre les conflits que l’Arabie saoudite peine à gérer avec la Turquie l’Iran.

Lors d’un forum organisé par l’Institut de Doha des études supérieures, Mutlak al-Qahtani, l’envoyé spécial du ministre qatari des Affaires étrangères pour la lutte contre le terrorisme et la médiation pour résoudre les litiges a indiqué que «son pays était prêt à s’engager pour résoudre les différends qu’avait l’Arabie saoudite avec la Turquie et l’Iran».

«Ceci dépend de l’approbation des pays, comme principe fondamentale des relations internationales», avait-il déclaré, en parlant des éventuelles possibilités de médiation.

Il expliqua : «Il est pour l’intérêt de tous, que des relations amicales lient des pays comme l’Arabie saoudite, l’Iran et la Turquie », indiquant que «si ces derniers pensaient que le Qatar pouvait avoir un rôle de médiateur, le Qatar ne tardera pas à intervenir».

Il souligna : «Doha s’est faite une réputation de médiateur fiable sur la scène régionale et internationale, et la signature de l’accord historique entre les Talibans et les Américains est le meilleur témoin de son succès», tout en rappelant que «son pays avait également pu jouer un rôle important pour calmer la tension entre Washington et Ankara».

«Doha insiste sur le fait que certaines crises ne peuvent être résolues que par le dialogue et les négociations pacifiques», avait-il ajouté.

Il indiqua aussi que «son pays était disposé à intervenir comme médiateur pour résoudre les crises au Yémen, en Libye, en Somalie et dans d’autres régions en tensions, si ces dernières demandent son intervention pour installer la paix».

Rappelons sur ce, que les conflits entre l’Arabie saoudite et la Turquie sont principalement liés à des affaires humanitaires, dont l’affaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en est la principale, alors que ses problèmes avec l’Iran sont dus à la politique adoptée par Téhéran dans la région. Riyad l’accuse de vouloir s’imposer et de chercher à s’impliquer dans les affaires des pays arabes.

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