Le Qatar tient à se lancer pour mettre fin à la crise syrienne

Courrier arabe

La représentante permanente du Qatar auprès des Nations unies, cheikha Alya bent Ahmed al-Thani, a affirmé que «son pays, en collaboration avec des partenaires internationaux, discutait des moyens possibles pour contribuer de manière constructive à mettre fin à la crise syrienne».

Cheikha Alya s’est exprimée, hier vendredi, lors de sa participation par vidéoconférence, à un évènement organisé à New York par le Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution, à l’occasion du 10ème anniversaire de la révolution syrienne.

En plus du Qatar, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Turquie, et l’Estonie avaient participé.

La représentante du Qatar a signalé : «Le 10ème anniversaire de la révolution syrienne rappelle au monde que la violence s’est installée au pays une décennie entière».

Elle a évoqué la situation humanitaire désastreuse en Syrie, et signala «qu’une génération ne connaissait que la guerre, et que ceux qui ont survécu à la guerre font face à des violations continuelles, dans un temps où le pays se trouve en bas du classement de l’Indicateur mondial de la pauvreté», tout en indiquant que «le Qatar faisait partie des premiers pays qui offrent des aides humanitaires au peuple syrien».

10 ans d’abominables crimes 

«Les crimes commis par le régime syrien ne peuvent être décrits, et les conséquences résultant des affreuses pertes humaines sont inestimables», avait-elle ajouté, pour rappeler «l’engagement légal et éthique du Qatar à poursuivre les coupables ayant commis les crimes de guerre et des crimes contre l’humanité».

Elle déclara : «Garantir le jugement et faire face aux émancipations est un engagement éthique et une condition importante pour établir la réconciliation, installer la paix et mettre fin aux crimes et aux violations».

«Les crimes commis en Syrie sont enregistrés, plus qu’ailleurs», avait-elle indiqué, appelant à «mettre, en urgence, la lumière sur la situation des détenus dans les prisons du régime».

Elle rappela que «la crise syrienne, la protection des droits de son peuple et la conservation de son unité nationale ne pouvaient être possibles que par des options politiques, engagées sous l’égide des Nations unies»

Il est à noter que dernièrement le Qatar s’est clairement montré actif, concernant le dossier syrien, espérant à travers ses responsables «pouvoir parvenir à une résolution politique, mettant fin à la crise qui a déchiré le pays».

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