Le régime d’al-Assad a perpétré des crimes de guerre en Syrie, selon les Nations unies

La Commission d’enquête indépendante chargée de la Syrie a souligné que les forces du Régime de Bachar al-Assad continuent à perpétrer des actes de torture, de viol et de meurtre conte les civils, relevant l’existence de « preuves raisonnables » de commission de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité.

C’est ce qui ressort d’un rapport de la commission relevant des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Syrie, au cours de la période s’étalant entre le 11 janvier et le 1er juillet 2020.

Le rapport indique que les Syriens continuent à être tus chaque jour et à subir de flagrantes violations des droits de l’Homme.

Le rapport énumère des agressions perpétrées par le Régime contre les civils, relevant que les forces du Régime ont commis plusieurs crimes à l’instar des viols, des tortures et des meurtres.

Les rédacteurs du rapport soulignent que des crimes, tels que la disparition forcée, les meurtres, la torture, la violence et les abus sexuels, la mort en séquestration font désormais partie intégrante de la « politique d’Etat » du Régime d’al-Assad, affirmant l’existence de « preuves raisonnables » que le Régime a commis des actes assimilables à des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité.

Le rapport a, par ailleurs, évoqué la tragédie humanitaire qui prévaut dans le camp de réfugiés « Al-Houl » contrôlé par l’organisation terroriste du YPG/PKK dans la province d’al-Hassaké (nord-est de la Syrie).

Le rapport onusien indique que près de 35 mille enfants, âgés de moins de 12 ans dans le camp, sont privés de leurs droits légaux, et vivent dans des conditions « inhumaines ».

Le texte relève que les espoirs des Syriens en l’avenir se réduisent comme peau de chagrin, au vu de la détérioration de la situation économique et de la propagation de la pandémie de la Covid-19.

Le rapport affirme que les conditions de vie qui prévalent dans le pays sont « catastrophiques », mettant en garde que la situation risque d’empirer.

Le Rapport a précisé, également, que l’ensemble des protagonistes au conflit ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, indiquant que l’Armée nationale syrienne pourrait être impliquée à son tour dans la commission d’éventuels crimes de guerre.

Le rapport élaboré par la commission se base sur des interviews de 538 personnes et sur des photographies prises par des satellites ainsi que sur d’autres preuves.

Il est attendu que la commission soumette son rapport, composé de 25 pages, au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, au cours de sa 45ème session.

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