Le régime syrien a utilisé des armes chimiques à 50 reprises, déclarent les États-Unis

Les États-Unis ont révélé, mercredi, que le régime de Bachar al-Assad avait utilisé des armes chimiques à 50 reprises en Syrie.

C’est ce qui ressort des déclarations du porte-parole du Département d’État des États-Unis, Ned Price, lors d’une conférence de presse tenue mercredi, rapporte la chaîne américaine (officielle) « Al-Hurra ».

« Le régime d’Al-Assad a utilisé des armes chimiques à 50 reprises en Syrie, et nous nous félicitons de la décision de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques de suspendre les droits de la Syrie », a fait savoir Price.

Plus tôt dans la journée, les États membres de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ont voté en faveur de la suspension des droits de la Syrie, après qu’un rapport a confirmé la responsabilité de Damas dans des attaques aux armes chimiques, ce qui constitue une décision sans précédent dans l’histoire de cette instance.

En ce qui concerne les relations avec l’Iran, Price a souligné que Washington « est prêt à prendre les mesures nécessaires pour revenir a ses engagements vis à vis de l’accord nucléaire ».

Le porte-parole américain a clairement indiqué que Téhéran « ne doit pas se faire d’illusion sur le fait que nous ne le tiendrons pas responsable de son bilan en matière de droits humains, de son programme de missiles et de ses activités malveillantes dans la région », précisant que les sanctions « sont liées à la nécessité de rendre des comptes ».

Au cours de cette conférence de presse, Price a souligné également que les États-Unis « n’ont constaté aucun indice sur le retrait des forces érythréennes de la région éthiopienne du Tigré ».

Début avril, le Département d’État des États-Unis a fait savoir qu’il étudiait des rapports sur les violations des droits de l’homme et les atrocités commises dans la région éthiopienne du Tigré et a évoqué le massacre commis par les forces éthiopiennes dans la région, lors d’un conflit qui a éclaté en novembre dernier avec des membres du Front de Libération du Peuple du Tigré.

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