L’Égypte fait du gouvernement de «Tobrouk» son cheval de Troie en Libye

Courrier arabe

Des sources médiatiques ont parlé d’un document divulgué, révélant une collaboration militaire et stratégique, entre l’Égypte et le gouvernement libyen de «Tobrouk», présidé par «Abdellah al-Thani», selon laquelle chacune des parties pourra envoyer des militaires à travers le sol de l’autre, et exploitera librement son espace aérien, pour des raisons militaires.

Intitulé «Un accord militaire et stratégique conjoint entre l’Égypte et l’état de la Libye», le document indique que la collaboration entre le gouvernement égyptien et le parlement de «Tobrouk», qui contrôle 10% du pays, et dont le général à la retraite «Khalifa Haftar» représente le bras armé «a été prévue pour une durée de 5 années renouvelables, et ouvre les portes à une troisième partie, à condition du consentement des deux autres».

De quoi parle-t-on dans l’accord ?

Selon les sources médiatiques privées, l’accord indique que «toute attaque ou menace de quelconque partie, représente une attaque sur l’autre, et lui permettra d’entreprendre les procédures adéquates, incluant l’usage des forces armées».

Il impose également la formation d’une commission militaire permanente, pour superviser son application, et signale que les deux parties devront collaborer à installer les dispositifs de défense, afin de repousser les attaques armées des ennemis.

Plus précisément, le 5ème article de la charte indique que «le laissez-passer dans l’espace aérien militaire, entrera en action à partir du moment où le ministère des Affaires étrangères recevra la demande», et signala que «les sorties dans les couloirs civils et militaires seront autorisées à tout moment, à condition que chaque partie en assure les frais».

Et c’est ainsi que le 7ème article de la charte note : «La Libye s’abstiendra de poursuivre en justice quiconque militaire appartenant à la partie de l’Égypte commettant un crime ou une infraction, mais devra le rapatrier à son pays, où il sera jugé», et précisa que «les deux parties avaient renoncé aux dédommagements, pour atteinte aux propriétés, et aux vies des civils».

Aussi, l’accord interdit aux deux parties de s’engager dans des accords internationaux, qui contrediront ses termes.

La révélation du document se présente au moment où, des informations affirment l’implication flagrante du système égyptien, dans le conflit libyen, sous la certitude de plusieurs observateurs, qui notent que ses évolutions surgissent en réponse à la signature de l’accord d’Ankara entre la Turquie et le Gouvernement d’union nationale, qui se trouve à Tripoli.

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