L’émir du Qatar en visite à Alger, discute sur la collaboration et les évolutions actuelles avec le président Tebboune

Courrier arabe

Durant sa visite officielle entreprise aujourd’hui mardi, à Alger, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani a discuté avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune la collaboration bilatérale et les évolutions politiques actuelles.

Selon la télévision algérienne, les deux dirigeants ont eu des discussions politiques «sur les relations bilatérales et la collaboration économique entre les deux pays, ainsi que sur des affaires politiques régionales et internationales, dont le dossier libyen et la cause palestinienne étaient en tête».

Par ailleurs, l’agence de presse qatarie, QNA, a signalé que l’émir qatari était arrivé à Alger aujourd’hui, venant de la Tunisie. «Il a été reçu à l’aéroport international d’Alger, Houari Boumedian, par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, ainsi le ministre des Affaires étrangères, Sabri Bougadoum, et plusieurs autres personnalités.», avait-elle détaillé.

De sa part, hier lundi, un communiqué de la présidence algérienne avait affirmé que l’émir du Qatar tiendra des discussions avec le président de la République. «Les deux responsables aborderont leurs différents points de vues sur les affaires d’intérêts commun», avait-il indiqué, sans mentionner plus de détails.

Pour le cheikh Tamim, cette visite est la troisième durant 5 ans, et reflète l’intérêt qu’éprouve la direction politique qatarie pour renforcer les relations avec l’Algérie, notamment au niveau des projets économiques.

En plus des relations économiques, Doha et Alger partagent les mêmes positions politiques vis-à-vis de nombreux dossiers, comme celui de la cause palestinienne ou celui de la Libye, au sujet duquel elles soutiennent la résolution politique et proclament un dialogue libyo-libyen.

Notons toutefois que cette visite est la troisième visite d’un chef d’État, en Algérie, depuis l’élection de Tebboune, après celle du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en janvier dernier, et du président tunisien, Kaïs Saied, le 2 de ce mois.

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