«Les armes trouvées dans la base seront des preuves pour juger les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Jordanie», selon un responsable du GNA

Courrier arabe

Après avoir pris son contrôle, le GNA libyen a indiqué qu’il travaillait à archiver les armes trouvées à l’intérieur de la base d’al-Watiya, et ce pour porter plainte contre Abu Dhabi et les pays qui soutiennent Haftar et lui fournissent des armes.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du GNA, Mohamed al-Kablaoui a précisé : «Nous sommes en contact avec le ministère de la Défense et Burkan al-Ghadab, pour archiver les armes trouvées à l’intérieur de la base, notamment le système russe de défense antiaérienne».

Il nota lors de déclarations, présentées par la chaîne Libya al-Ahrar, que «l’affaire sera transférée au Conseil de sécurité international, pour juger les pays qui soutiennent Haftar», signalant «qu’il avait discuté avec le représentant de la Libye, auprès de la Cour pénale internationale, pour porter plainte contre les Émirats arabes unis (EAU) pour avoir soutenu Haftar, avec de l’aviation et des équipements, et pour avoir contribué à verser le sang des Libyens».

Mohamed al-Kablaoui affirma également que «l’archivassions des armes embarrassera les alliés de Haftar, notamment les EAU, l’Égypte et la Jordanie et renforcera la position de l’État libyen auprès du Conseil de sécurité».

Il rappela dans ce contexte que «la diplomatie abordée par le GNA avait déjà pu repousser l’implication de la France qui s’était longtemps donnée à soutenir Haftar, après avoir trouvé des missiles Javelin, lors de la libération de Gharyan».

Rappelons que les forces du GNA ont pris le contrôle de la base, ce matin lundi, et affirmèrent que les milices de Haftar avaient pris la fuite et qu’aucun mort ou blessé n’aient été signalé, ce qui soulève des interrogations auprès des observateurs, nombreux à se demander sur les coulisses de cette opération, toujours ambiguë et mystérieuse.

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