«Les avocats de Haftar l’abandonnent face aux affaires américaines portées contre lui», affirme un responsable

«Les avocats de Khalifa Haftar ont décidé de se retiré et de ne plus assurer sa défense, au niveau des affaires portées contre lui aux États-Unis», avait affirmé le président de la Coalition libyo-américaine, Issam Amiche.

Amiche signala que «l’équipe des avocats représentant Haftar l’a abandonné car elle a n’a plus aucun moyen pour prouver que ce dernier était le chef de l’Etat libyen».

«Les avocats n’ont aucun espoir d’obtenir l’immunité diplomatique qu’ils proclamaient pour Haftar et par conséquent leurs chances d’obtenir son innocence sont minimes», avait-il raconté aux médias libyens.

Il indiqua que «la Coalition libyo-américaine, dont il est président, ainsi que les familles libyennes touchées par les crimes de Haftar ont signalé que l’importante quantité des crimes archivés contre ce dernier étaient suffisantes pour obtenir un jugement qui le condamne et le mettre entre les mains de la justice américaine».

«C’est en fonction de cela, que les avocats ont décidé de se retirer, car ils n’arrivent plus à faire face aux accusations et aux crimes que Haftar a commis ainsi que ses milices», avait-il précisé.

Il est à noter que Khalifa Haftar est accusé d’avoir tué et terrorisé les civils et d’avoir poussé des centaines de familles vers l’exode, en plus d’autres accusations liées au bombardement des aéroports, des hôpitaux, des écoles et des quartiers populaires.

Les affaires portées contre lui se basent sur plusieurs facteurs, à commencer par le fait qu’il soit citoyen américain et qu’il peut être soumis à la loi américaine qui culpabilise la torture et les crimes de guerre.

En août 2020, Haftar avait contacté «Taker Liven», un bureau d’avocat, à New-York, pour engager une équipe assurant sa défense et le représentant devant le tribunal fédéral de Virginie, qui a approuvé l’affaire portée contre lui par 9 citoyens américains, l’ayant accusé d’avoir commis des crimes de guerre contre des civils libyens, lors de l’offensive qu’il avait lancée en avril 2019, contre Tripoli.

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