Les banques émiraties débloquent 700 millions de dollars de l’argent iranien

Courrier arabe

Un membre au Parlement iranien (le Madjles) a annoncé que les Émirats arabes unis (EAU) avaient débloqué 700 millions de dollars de l’argent iranien, étant gelé dans les banques émiraties, et signala que les relations financières entre les deux pays s’étaient dernièrement améliorées.

Lors de propos transmis dimanche, sur le site officiel du Parlement iranien, le député «Akbar Turki», qui a signalé que des sociétés de transaction iraniennes avaient repris leur travail à Dubaï, expliqua que les EAU cherchaient à se rapprocher de l’Iran, et ouvraient à arranger les relations des deux pays, après s’être rendu compte du fait que les pays occidentaux étaient incapables de veiller à sa sécurité, à l’ombre des circonstances actuelles.

Les rapports parlent d’arrangement

Ces déclarations se présentent à l’ombre des informations qui courent, au sujet des efforts émiratis, cherchant à contacter Téhéran pour calmer la tension entre les deux côtés, à l’image des rapports diffusés par l’agence de presse iranienne «INSA», basés sur les déclarations d’une source officielle au pays, qui nota qu’un responsable émirati avait visité Téhéran deux fois, en seulement quelques semaines.

De même, le site britannique «The Middle East Eye» affirma, dernièrement, que «le consultant émirati de la sécurité nationale «Tahnoun bin Mohammed Al Nahyan», et le frère du prince héritier des EAU Mohamed ben Zayed s’était rendu à Téhéran, dans le cadre d’une mission secrète», indiquant que les EAU prévoyaient une stratégie plus souple en traitant avec l’Iran, et ce depuis l’attaque du tankers iraniens aux larges du Golfe.

Cependant, il convient de signaler que même si les Émiratis ont choisi de traiter avec Téhéran et de prendre le chemin du dialogue, les Saoudiens n’ont pas hésité à solliciter la protection des Américains, pensant qu’à des millions de dollars, ils pourront payer le calme et la sécurité, alors que plusieurs analystes notent que «l’acte aggrave encore plus la situation dans la région».

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