Les Émirats arabes unis cherchent-ils à protéger le dos d’Israël depuis la Syrie ?

Courrier arabe

Des sources sécuritaires privées ont signalé que «les Émirats arabes unis (EAU) cherchaient à installer une présence militaire, en Syrie, le long des frontières avec Israël, en s’appuyant sur l’opposition armée», tout en parlant des plans prévus et des personnages conviés pour jouer des rôles.

Les sources ont affirmé au site al-Khaleej online «qu’un comité de renseignement des EAU avait visité Tel-Aviv en octobre dernier, pour discuter avec les responsables israéliens une proposition visant à restructurer les fractions de l’opposition armée syrienne, qui se trouvent dans les villes du sud syrien, proches des frontières avec Israël».

«Les responsables émiratis ont tenu à combiner avec Israël pour mettre en œuvre une stratégie visant à fonder des positions militaires qui permettront à Abou Dhabi de faire face à l’influence turque en Syrie», avaient-elles expliqué.

Les sources, ayant présentés les informations sous couverture anonyme avaient également signalé que «la commission émiratie qui avait visité Tel-Aviv était composée de hautes personnalités», précisant «que ces dernières comptaient pour appliquer leur plan sur plusieurs anciens dirigeants de l’opposition syrienne».

Elles ont ajouté : «Imad Abou Zirak le chef militaire de l’armée révolutionnaire syrienne, et de plusieurs autres fractions armées, est l’un des principaux personnages dans l’agenda émirati », soulignant que «le militaire syrien était connu pour ses relations étroites avec les renseignements des EAU».

«Les mouvements se présentent dans le cadre du plan proposé par les EAU pour soutenir un projet assurant la lutte contre la présence de l’Iran dans les gouvernorats syriens et pour limiter l’influence turque au pays, au niveau politique», avaient-elles ajouté.

Sur ce, il importe de noter que depuis la signature de l’accord de normalisation des relations avec Israël, la politique des EAU attire l’attention des observateurs, qui signalent que «les EAU semblent avoir signé des accords très profonds avec l’Etat hébreu», et redoutent que «les changements qui s’imposeront affecteront la région».

Quitter la version mobile