Les Émirats arabes unis critiquent la loi César et espèrent « revoir la Syrie sur la scène arabe »

Courrier arabe

Le ministre émirati des Affaires étrangères, Abdullah ben Zayed al-Nahyan, a déclaré aujourd’hui mardi, que «les sanctions américaines imposées au régime syrien, au nom de la loi César empêchaient la Syrie de réapparaitre sur la scène arabe», espérant revoir son retour.

Il indiqua, lors d’une conférence de presse, organisée à Abu Dhabi avec son homologue russe, Sergai Lavrov, «Certains domaines doivent ouvrir les portes au travail commun avec la Syrie, mais le maintenant de l’application de la loi César complique les choses».

Le ministre émirati affirma que «le retour de la Syrie au sein de son entourage arabe était un fait indiscutable», signalant dans cette optique : «Le retour de la Syrie à la Ligue des pays arabes est pour son bien et pour celui des autres pays de la région».

Il ajouta : «Il est important que la Syrie réintègre la Ligue des pays arabes», précisant que «cette idée nécessitait des efforts de la part de Damas et de la Ligue».

Dans ce contexte, il est convient de signaler que les EAU avaient fermé leur ambassade à Damas, protestant contre les crimes commis par le régime syrien à l’encontre de la population syrienne, avant de la rouvrir en 2018 et de relancer les relations entre les deux pays.

De leur part, les États-Unis avaient appliqué la loi César, pour protéger les civils syriens, ciblant les personnalités et les compagnies qui financent al-Assad, plusieurs industries liées à la maintenance militaire et à la production d’énergie, ainsi que des entités iraniennes et russes qui appuient le régime syrien.

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