Les États-Unis condamnent l’attaque contre le convoi du ministre libyen de l’Intérieur

L’ambassade de Washington à Tripoli a condamné, dimanche, l’attaque contre le convoi du ministre libyen de l’Intérieur Fathi Bashagha, à l’ouest de Tripoli.

C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’ambassade américaine publié sur son site Internet, quelques heures après que le convoi de Bashagha a été pris pour cible dans la région de Janzour, à l’ouest de Tripoli.

L’attaque s’est soldée par la blessure d’un de ses gardiens du corps, le décès d’un des assaillants et l’arrestation de deux autres.

L’ambassadeur américain à Tripoli, Richard Norland a fait part de la colère de Washington suite à l’attaque, exprimant sa sympathie au garde blessé, chargé de la protection du responsable libyen.

Norland s’était entretenu par téléphone avec Bashagha, saisissant l’occasion pour réitérer le soutien américain aux efforts du ministre libyen pour l’éradication des milices rebelles dans le pays.

Il a également appelé à l’ouverture d’une enquête rapide afin de traduire les responsables en justice, rapporte la même source.

Plus tôt dimanche, Bashagha a survécu à une tentative d’assassinat après qu’une attaque armée a visé son convoi dans la région de « Janzour », à l’ouest de Tripoli, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur libyen.

Une source sécuritaire de Tripoli a déclaré, dimanche au correspondant de l’Agence Anadolu, que « le convoi de Bashagha a essuyé des tirs alors qu’il rentrait du siège de l’Information et de la documentation affilié au ministère, à Janzour, vers sa résidence dans le village de  »Belm City » dans la même région ».

La Libye, pays riche en pétrole, est en proie à un conflit armé dans lequel les milices du général putschiste, Khalifa Haftar, appuyés par nombre de pays arabes et occidentaux, disputent pouvoir et légitimité au gouvernement libyen, internationalement reconnu, causant des pertes parmi les civils ainsi que d’importants dégâts matériels.

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