Les forces du GNA Libyen repoussent une offensive des milices de Haftar à l’est de Tripoli

Les forces du gouvernement libyen d’entente nationale ont annoncé, mardi, avoir repoussé une attaque menée par les milices de Khalifa Haftar sur la zone de Abou Qurain, à l’est de la capitale Tripoli.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par la « Chambre d’Opérations d’Accord et de Sécurité de Syrte et d’Al-Jafra » appartenant aux forces du gouvernement d’entente, publié sur Facebook.

Le communiqué souligne que l’attaque a eu lieu sur l’axe « Al-Loud », au sud d’Abou Qurain (à environ 118 km au sud de Misurata), à travers deux véhicules blindés et un camion lance-roquettes missiles Grad et un certain nombre de fantassins.

La même source a ajouté que les forces du gouvernement d’entente nationale avaient réussi à repousser l’attaque et à détruire les deux véhicules blindés et le camion et à neutraliser ceux qui se trouvaient à l’intérieur, sans plus de détails à cet égard

Mardi à l’aube, les forces du gouvernement libyen d’entente nationale ont annoncé que L’armée de l’air a bombardé deux camions transportant des munitions et du matériel logistique aux milices de Khalifa Haftar au sud de Tripoli.

La milice de Haftar, qui ne reconnait pas la légitimité ni l’autorité du gouvernement d’entente nationale, mène depuis le 4 avril 2019 une offensive pour prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, siège du gouvernement internationalement reconnu.

Le général libyen à la retraite Khalifa Haftar s’est autoproclamé, lundi, seul dirigeant du pays, sans s’appuyer sur aucune légitimité juridique ou reconnaissance internationale.

En décembre 2015, les parties au conflit dans le pays ont signé un accord politique dans la ville marocaine de Skhirat, qui a abouti à la formation d’un conseil présidentiel dirigeant le gouvernement d’entente nationale, en plus de l’extension du parlement, et à la création d’un conseil supérieur de l’État, la majorité de ses membres provenant du Congrès national général (Assemblée constituante). Mais Haftar a, depuis des années, cherché à annuler cet accord.

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