Les hashtags : L’autre front du conflit israélo-palestinien

Courrier arabe

Un rapport publié par le journal français, Le Monde, a signalé que «les réseaux sociaux avaient transposé le conflit israélo-palestinien vers un nouveau champ de bataille, où les deux parties du conflit se sont mutuellement jetés des bombes virtuelles».

Le Monde indiqua que «tout avait commencé par une vidéo qui fut postée le 15 avril, sur Tik Tok, démontrant un jeune palestinien en train de gifler des juifs dans une station de métro».

«La vidéo s’était largement répandue, à un point où les médias israéliens redoutaient que les réseaux sociaux deviennent la nouvelle tendance», avait-il ajouté, en précisant que «certains avaient même parlé de «l’insurrection du Tik Tok».

Il indiqua : «La vidéo avait déclenché de nouvelles tensions, à Jérusalem, des parties signalèrent qu’elle fut à l’origine du déclenchement de troubles similaires, et des vidéos démontrant de tels incidents furent publiées en masse, sur Tik Tok», rappelant que «le 22 avril, l’association juive, Lehava, décida d’organiser une manifestation extrémiste, pour défendre «la dignité juive».

Il continua : «Dès lors, les réseau sociaux ont été inondés par des images démontrant des juifs proclamant la mort des rabes, des captures d’écran, prises depuis des conversations entre les juifs extrémistes voulant anéantir les arabes».

Le journal signala également, selon Emilie Ferry, chercheuse au Centre internationale, que «les réseau sociaux nourrissaient la colère et le sentiment d’insécurité chez les deux parties».

«J’ai été surprise à voir le nombre de vidéos publiées par les Palestiniens et le nombre de violences qu’elles démontrent, il était comme si à chaque instant des violations étaient commises des deux côtés, dans toutes les régions du pays», avait-elle commenté.

La guerre en images

Elle expliqua aussi : «Les deux camps sont en guerre, pour défendre leurs causes, le conflit a pris une nouvelle dimension sur les réseaux sociaux, où une guerre de hashtags, de séquences vidéos, d’images d’enfants en larmes furent constamment postés de part et d’autre».

«Plusieurs comptes Instagram, sont devenus une référence à suivre impérativement, car les médias ne représentaient pas les Palestiniens à leur juste valeur», avait-elle noté.

Drapeau israélien ou palestinien

Emilie Ferry a signalé également «qu’alors que les Palestiniens, sur Tik Tok, se mirent à exploiter tous types de vidéos, allant des astuces de make-up, aux vidéos d’animaux, pour défendre leurs droits, l’armé israélienne s’est appuyée sur Twitter, en partageant des vidéos plusieurs fois par jour, pour gagner le soutien de la communauté internationale».

Elle indiqua que «l’armée israélienne exploitait largement les réseaux sociaux, car les soldats israéliens avaient entre 18 et 21 ans».

À la fin de son rapport, Le Monde signala que «le combat virtuel israélo-palestinien s’est propagé dans le monde entier, notamment après que des milliers d’utilisateurs ont tenu à afficher leur soutien, pour une partie ou pour une autre».

Il indiqua que «des célébrité avaient aussi rejoint cette vague, à l’image du mannequin américaine d’origines palestiniennes, Bella Hadid, qui afficha son soutien au peuple palestinien.

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