Les Houthis proposent d’échanger 350 prisonniers dont 3 saoudiens

Courrier arabe

Le chef du Comité des prisonniers de guerre affilié au groupe yéménite des Houthis «Abdelkader al-Mortada» a annoncé que son groupe a proposé aux Nations unies (ONU) une initiative pour relâcher 350 prisonniers, dont 3 saoudien, en échange de la libération des détenus Houthis.

Expliquant que la proposition se présentait dans le cadre de l’Accord de Stokholm, lors d’un discours diffusé sur la chaîne du groupe «al-Musirah», al-Mordata nota: «Notre initiative prouve que nous cherchons à appliquer l’Accord de la Suède, et nous appelons l’autre partie à faire de même».

«Les prisonniers de guerre qui seront relâchés dans le cadre de l’initiative, ont tous été cités dans les relevés des détenus annexé à l’Accord» a-t-il ajouté, en signalant que «tous les prisonniers de Dhamar, qui ont survécus aux attaques des forces de la coalition arabe, seront les premiers à être relâchés».

Al-Mortada indiqua également que parmi les détenus se trouvaient 3 saoudiens, expliquant que «le Comité international de la Croix-Rouge se chargera de les transférer au royaume, où se trouvent leurs familles».

Une initiative encourageante

Dans ce contexte, le Comité international de la Croix-Rouge, qui afficha son soutien à une telle action, a déclaré que «les Houthis ont relâché, lundi, 290 prisonniers yéménites», et en signalant que l’action avait été entreprise d’un seul côté, il appela les autres parties au pays à prendre l’exemple.

De son côté, l’envoyé spécial de l’ONU au Yémen «Martin Griffiths» a apprécié la proposition, et souhaita qu’«elle ouvre les portes pour plus de collaborations futures concernant l’échange des prisonniers de guerre».

Rappelons que l’échange de prisonniers entre les Houthis et le Gouvernement yéménite était l’un des points de l’Accord conclu à Stokholm en décembre dernier, et bien que son application ait été retardée pour plusieurs raisons, les Houthis semblent déterminés, cette fois, à le mettre en marche.

Alors qu’aucune réponse n’a été donnée par le Gouvernement yéménite, les analystes estiment que «Hadi Mansour Abded Rabou» n’a pas vraiment le choix, et qu’il sera obligé d’accepté la proposition, poussé par son allié l’Arabie saoudite, qui cherche à récupérer ses soldats, notamment après s’être fait prendre près de 2000 par les Houthis lors de leur dernière attaques.

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