Les Libyens célèbrent le 10ème anniversaire de la révolution du 17 février

Courrier arabe

Aujourd’hui mercredi, 17 février, les Libyens, dans plusieurs régions du pays, ont célébré le 10-ème anniversaire de leur révolution, qu’ils avaient déclenchée en 2011. Et au moment où l’ouest du pays avait animé des fêtes, l’est a tenu à rester discret.

Tripoli, la capitale avait allumé, mardi soir, une flamme à la Place des martyrs, en présence des citoyens qui portaient les drapeaux et criaient de joie, alors que Misurata, Zliten, Sebha et Sobrata avaient passé des jours à préparer l’évènement, dans une atmosphère festival.

Une parade militaire a défilé à Tadjoura, à l’ouest de Tripoli, ainsi qu’à Zliten, et des discours, des animations et des feux d’artifices furent organisés par les autorités, dans les villes de l’ouest, qui avaient marqué une forte participation populaire.

Fayez al-Sarraj présente ses vœux

À l’occasion, Fayez al-Sarraj, l’actuel président du GNA, s’est adressé aux Libyens, lors d’un discours télévisé, leur indiquant qu’«il avait, dès sa prise du pouvoir, travailler à résoudre le conflit, à mettre fin à la division, et à protéger la sécurité des citoyens».

«Les intérêts personnels régionaux avaient entravé les initiatives et les solutions proposées », avait-il dit, en indiquant que «l’application de cessez-le-feu au pays était un pas vers la paix».

L’est reste discret

Les villes de l’est avaient annoncé le 17 comme jour férié, bien qu’aucune célébration ne fût programmée par les autorités sur place.

Toutefois, le centre informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) a publié des images, indiquant qu’il s’agissait «de citoyens descendus dans les rues de Benghazi, pour célébrer l’anniversaire de la révolution».

Amnesty demande justice pour les victimes

L’évènement fut aussi une occasion pour Amnesty International, pour renouveler ses appels à la justice, proclamant que «les enquêtes soient ouvertes au sujet des atrocités commises lors de la révolution».

«Les affaires de torture, de disparition forcée, d’expulsion forcée, les exécutions extrajudiciaires et les enlèvements commis par les milices et les groupes armés doivent être résolues», avait-elle noté sur son communiqué, tout en exigeant «la justice pour les nombreuses victimes».

Il est à rappeler que la révolution libyenne s’était déclenchée le 17 février 2011 et avait permis aux manifestants en colère de renverser le régime de Mouammar Kadhafi, qui contrôlait le pays d’un point de fer.

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