Les manœuvres de l’armée égyptienne près des frontières libyennes seraient un message pour les Turcs ?

Courrier arabe

L’armée égyptienne a organisé des manœuvres, près des frontières avec la Libye, alors que les observateurs estiment qu’il s’agit d’un message envoyé aux Turques.

Des sources ont expliqué au journal électronique « Arabi 21 » que «les manœuvres n’avaient pas été annoncé préalablement», et affirment que «les opérations, qui se poursuivront tout au long des sept ou neufs jours à venir, étaient une simulation de guerre, où les forces utilisaient des balles réelles».

«À travers ses opérations, le Caire affirme qu’elle est prête à utiliser toutes les options pour traiter le dossier libyen», avaient expliqué les sources tenues à rester anonymes, en notant qu’il s’agissait d’un message clair envoyé par l’Égypte à la Turquie.

Les manœuvres turques

Les opérations égyptiennes se présentent après que la Turquie avait annoncé vouloir, prochainement, mener des manœuvres navales, à proximité des côtes libyennes.

Le journal turc, Yeni Safak, connu pour être proche du gouvernement d’Ankara, indiqua que «des avions militaires et des navires de guerres, participeront aux manœuvres, qui seront programmées dans 3 régions différentes».

Il signala toutefois, que «les opérations turques étaient un message qu’Ankara voulait envoyer aux pays de l’est et de l’ouest de la mer Méditerranéenne, et à travers lequel la Turquie leur signala qu’elle pouvait atteindre n’importe quel point si elle le voulait».

Rappelons que les Turcs avaient déjà organisé des manœuvres, le 11 juin dernier, avec la participation de l’élite de ses troupes.

Cependant il importe d’indiquer que les observateurs estiment que «les manœuvres égyptiennes représentent en réalité un message politique et prônent une tentation pour mettre la pression et apporter un équilibre dans les éventuelles prochaines négociations libyennes».

«Bien au-delà, la question libyenne est plus grande que la Turquie et l’Égypte, et des forces internationales très puissantes y sont profondément impliquée», ajoutent-ils, en regrettant la complexité de la crise libyenne et sa résolution particulièrement délicate.

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