Les Nations Unies: Des parties étrangères à l’origine du trafic d’armes en Libye

Courrier arabe

Un exemplaire du rapport que le secrétaire des Nations Unies a prévu de livrer aux membres du Conseil de sécurité international, concernant l’interdiction du trafic d’armes imposé à la Libye, a été dévoilé par les médias.

Le rapport signale une inquiétude suite au risque de dégradation de la situation politique après la dernière escalade militaire, les informations indiquent l’augmentation du trafic d’armes au pays, et signalent l’implication de parties gouvernementales et non gouvernementales dans les différentes livraisons, indiquant la reconnaissance de parties étrangères et d’organisations criminelles dans toute sorte de transitions.

Il met en garde contre ce flux illégale qui a permis aux terroristes d’élargir leurs positions, il ajoute qu’une équipe de spécialistes des services libyens de la douane et des ports,enquêtait sur l’opération d’interception de quantité importante d’armes, aux deux ports de Misurata et de Khamissa.

Le rapport, dont la chaîne de télévision Al-Jazeera a pu obtenir un exemplaire, a aussi expliqué que la situation actuelle en Libye, oblige le soutien international à la transition politique, et l’appui au Gouvernement d’union nationale (GNA) pour former des forces nationales unifiées qui lutteront contre le terrorisme et établirons la paix au pays.

A la lumière de ces évènements, le général à la retraite Khalifa Haftar prévoit de se rendre en France, la semaine prochaine, selon les déclarations de la présidence française, qui avait dernièrement demandé un cessez-le-feu, suite à la visite du président du GNA Fayez Al-Sarraj.

Notant que les autorités libyennes avaient critiqué le rôle français qui soutenait Haftar, dans des combats qui durent depuis plus d’un mois, pour s’emparer de la capitale Tripoli, des accusations que des rapports médiatiques avaient appuyées après l’interception des militaires français aux frontières tunisiennes.

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