Les prix du pétrole tombent à leur plus bas niveau depuis 2020, sur fond d’incertitudes liées au Covid-19

Les prix du pétrole brut ont chuté, mercredi, à leur niveau le plus bas depuis 2002, sur fond d’incertitudes accrues, liées à la propagation rapide du nouveau coronavirus (Covid-19).

La déclaration d’intention, mardi soir, du président américain Donald Trump a été ainsi ignorée, dans laquelle il avait affirmé qu’il allait intervenir, si besoin, dans les négociations russo-saoudiennes pour stabiliser les marchés du pétrole.

Donald Trump avait déclaré aux journalistes à la Maison Blanche que Moscou et Ryadh menaient des pourparlers concernant les marché du brut et qu’il avait discuté séparément avec chacune des deux partie, qualifiant ces discussions de « superbes ».

Les prix à terme de la référence internationale Brent pour livraison en juin ont ainsi dégringolé de 2.88% à 05:46 GMT perdant 77 cents, soit 25.58 dollars le baril.

De même pour le brut américain West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai qui a perdu 1.22% ou 25 cents pour s’établir à 20.23 dollars le baril.

Depuis trois semaines, l’Arabie Saoudite mène une bataille de prix, suite au démantèlement de l’alliance Opep+ pour réduire la production.

Ryadh a également décidé d’augmenter la production à une moyenne journalière de 13 millions de barils par jour à l’horizon du mois de mai, contre une moyenne de 9.8 millions de baril/jour en février.

En ce qui concerne le nouveau coronavirus, jusqu’à mercredi matin, le nombre de contaminations a dépassé les 859 mille à travers le monde, dont plus de 42 mille décès et plus de 178 mille guérisons, selon les données du site « Worldmeters ».

Le virus a causé une forte baisse de la demande mondiale sur le pétrole brut, du fait des dispositions draconiennes limitant les déplacements terrestres, aériens et maritimes, pour endiguer la propagation transfrontalière de la maladie.

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