Les Yéménites se révoltent contre la présence des Émirats arabes unis

Courrier arabe

Des activistes yéménites ont lancé une guerre sur Twitter, contre les Émirats arabes unis (EAU), affirmant qu’Abu-Dhabi était leur ennemi, et qu’elle contrôlait les principales sources de l’économie du pays, au moment où elles annonce lui fournir des aides, pour justifier sa présence militaire au niveau international.

En lançant un hashtag «# الامارات_عدو_اليمنيين» (les EAU sont l’ennemi des Yéménites), les activistes ont signalé qu’ils souffraient de la domination émiratie, qui pénalise leur économie et prive des milliers de familles de vivre décemment.

Ceci se présente au moment où le gouvernorat de «l’archipel de Socorta», situé à l’est du pays, vie depuis dimanche, au rythme de manifestations populaires, soutenant le gouvernement légitime de «Hadi Mansour Abed Rabou», et dénonçant le chaos semé par le conseil transitionnel du sud, soutenu par les EAU.

Les enjeux convoités 

À travers des photos partagées, les activistes yéménites ont indiqué que les EAU contrôlaient l’un des centres les plus importants de l’économie nationale, en parlant du port de «Belhaf», situé au gouvernorat de «Shabwah», et spécialisé dans l’export du gaz liquéfié.

Ils ont aussi parlé de «l’archipel de Socotra», classifiée comme l’une des merveilleuses îles au monde, et que les EAU cherchent à contrôler par tous les moyens.

Selon les Yéménites, depuis leur intervention militaire en 2015, les EAU ont fait exprès d’attaquer l’infrastructure et les positions vitales du pays, affirmant que «leur présence militaire avait des finalités précises, qui contredisent l’image donnée au monde».

Dans ce contexte, l’ancien secrétaire médiatique de la présidence yéménite «Mokhtar al-Rahbi» a déclaré que «le gouvernement de son pays se prépare à déposer un dossier criminel contre les EAU auprès des tribunaux internationaux».

Rappelons que plusieurs ministres se sont mobilisés, demandant au gouvernement de «Hadi Mansour» de couper les relations avec les Émiratis et de chasser leurs troupes du pays, les estimant comme force d’occupation étrangère.

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