Au Liban, le problème des banques, qui saisissent l’argent déposé et délimitent le montant de retrait, commence à suscité la colère de la population, qui n’arrive plus à accéder à son argent, au moment où les responsables transfèrent des millions de dollars.
Une source, spécialiste au sujet de la crise financière au Liban, affirma aux médias que d’importants dépôts avaient été transférés du pays, durant la période de leur fermeture», signalant que la loi été seulement applicable à la population, qui avait placé de petites et moyennes sommes auprès des banques.
De son côté, le député «Bilal Abdallah» dénonça, lors d’un tweet sur son compte officiel, ces pratiques inéquitables, et appela la justice à intervenir pour résoudre l’affaire, et pour tracer l’argent transféré illégalement par des responsables corrompus, en dehors du pays.
افهم اذا، ان إجراءات المصارف تسري فقط على صغار المودعين وذوي الدخل المحدود…وألا كيف يشرح لنا المعنيون، تحويل قرابة 800 مليون دولار الى الخارج، لكبار القوم، وربما لاصحاب البنوك أنفسهم، في المرحلة التي كانت فيها المصارف مقفلة!!!!
امل ان يتحرك القضاء المختص، واعتبار كلامي أخبارا..— Bilal abdallah (@Bilalabdallah18) November 21, 2019
Et bien que le directeur de la Banque centrale au Liban «Riyad Salamé», qui avait signalé que près de 2 milliards de dollars avaient été transférés des banques du pays, et nota que «l’argent n’avait pas franchi les frontières», des sources affirment qu’il est impossible de tracer l’argent, une fois retiré des banques.
Elles expliquent que l’argent, liquide, pourra facilement circuler à travers les frontières avec la Syrie, d’où des passeurs se chargeront de le transférer vers d’autres destinations.
Toutefois, les spécialistes signalent que le Liban traverse une crise financière, qui s’accentue jour après jour, à l’ombre de la crise économique, qui l’avait déjà complètement étouffé.
Rappelons que ces conditions avaient poussé la population à se manifester, proclamant le droit à une vie décente, dans l’un des pays des plus endettés au monde.