Liban : Les manifestations populaires se poursuivent sous un flou gouvernemental

Courrier arabe

Au Liban, plusieurs des routes principales ont été, à nouveau, paralysées, bloquées par les manifestants, qui maintiennent leur mouvement dans toutes les villes du pays, au moment où le futur du gouvernement reste flou et imprécis.

La Chambre nationale du contrôle routier a signalé que plusieurs routes étaient barrées dans tout le nord du pays, à Beyrouth la capitale, ainsi que dans la majorité du sud, notant que l’armée avait pu ouvrir certains chemins à l’ouest, après avoir poussé la foule des manifestants vers les bords des routes.

Suite à cela, plusieurs écoles ont dû fermer, bien que les banques ont rouvert leurs portes, de même que les institutions gouvernementales, et certains commerces.

Entre temps, l’envoyé de l’Agence nationale d’information a rapporté que deux blessés étaient tombés, alors que les forces armées tentaient violemment de débloquer les routes, s’engageant dans des affrontements directes avec la foule de protestants.

Il rapporta qu’à Tripoli, les manifestant, proclamant le jugement des responsables corrompus, se sont dirigés au port et ont demandé aux employés de quitter leurs bureaux, affirmant qu’ils fermeront toutes les institutions au pays, jusqu’à ce qu’ils obtiendront leurs demandes.

Un gouvernement en instance

Par ailleurs, des sources proches du premier-ministre du gouvernement par intérim, ont affirmé à la chaîne locale «NBN» que ce dernier avait évoqué, lors de sa rencontre avec «Gebran Bassil», le ministre des Affaires étrangères et des Émigrés, la formation du nouveau gouvernement et de ses représentants, signalant que «plusieurs partis politiques voudraient que «Saad Hariri» soit le premier-ministre du nouveau gouvernement».

Les sources ont expliqué que «le futur de Hariri dépendait de cette réunion, vue que «Gebran Bassil» était le président du bloc le plus important au Parlement libanais».

Rappelons que les manifestations au Liban se sont lancées depuis plusieurs jours, à la suite de taxes imposées, par le gouvernement de «Saad Hariri», sur les communications via Whatsapp, poussant des milliers à dénoncer la politique économique abusive, et proclamer la destitution du gouvernement responsable de la crise du pays.

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