Libye : Accusés de corruption, plusieurs responsables sont interpellés

Courrier arabe

En Libye, le département chargé des enquêtes au bureau du procureur général, affilié au GNA, a ordonné l’arrestation de plusieurs responsables libyens à commencer par le sous-secrétaire du ministère de l’Éducation, Adel Jumaa, à l’ombre d’une affaire de corruption concernant les contrats de fourniture de sièges scolaires.

 

La chaîne libyenne, Libya al-Ahrar, nota que «le département a également ordonné l’arrestation du directeur du département de la comptabilité au ministère des Finances, Ahmed Al-Muntasir, après l’avoir accusé d’abus de pouvoir au profit d’autrui et de dilapidation de l’argent public».

Elle signala aussi que «le contrôleur financier de l’autorité publique des zones industrielles, Anis Bashir, fut convoqué pour comparaître devant la justice, dans le cadre des enquêtes lancées dans une affaire de corruption».

«Le département a également ordonné l’arrestation du ministre des Collectivités locales, Milad al-Tahar, et de son adjoint, Saleh al-Saklouk, après les avoir accusé de pillage de fonds publics sous prétexte de financer des entreprises de service public, dans la région de l’est, sans atteindre le bénéficiaire estimé à des dizaines de millions», avait-elle ajouté.

Sur ce, la chaîne nota, selon le département de l’information du parquet, que «la police avait été chargée de saisir le directeur de l’hôpital de Sebha pour avoir signé des documents indiquant avoir reçu du matériels et des équipements médicaux, alors qu’ils étaient introuvables sur les lieux».

«Aussi, le maire de la commun de Beni Ulid a été interpellé pour avoir exploité trois millions de dinars alloués aux déplacés, avec la complicité des membres de sa famille», avait-elle ajouté, en soulignant qu’«entre temps, que les forces spéciales avaient interpellé le directeur de la Banque étrangère libyenne, Muhammad bin Yusuf, par ordre du procureur général».

Rappelons toutefois que le ministère libyen de l’Intérieur avait annoncé, hier, que «suite à des opérations, le directeur général des projets de production de la General Electricity Company, un ancien membre du conseil d’administration, fut interpellé», affirmant que «des mesures judiciaires seraient prises contre lui».

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