Libye : Al-Sarraj refuse l’accord que Miitig a conclu avec Haftar en Russie

Courrier arabe

Selon l’agence américaine, Bloomberg, l’un des hauts assistants de Fayez al-Sarraj affirma que ce dernier avait totalement refusé l’accord que son adjoint Ahmed Miitig avait conclu avec le général à la retraite, Khalifa Haftar, au sujet du relancement de la production pétrolière.

L’agence signala : «Matik pensait qu’al-Sarraj allait approuvait l’accord, car il s’est dit vouloir chasser les mercenaires du pays, bien que ce point ne fut pas abordé lors des discussions qu’il avait tenu à Moscou avec les représentants de Haftar».

Elle précisa que «l’accord s’est focalisé sur la fondation d’une commission qui sera chargée de la distribution des revenus pétroliers de façon équitable».

Bloomberg nota également que «Miitig, qui était constamment en désaccord avec al-Sarraj, avait conclu l’accord en Russie et prévoyait de se rendre vendredi à Syrte pour signer les documents, mais des membres de son gouvernement l’en avaient empêché».

Rappelons que le porte-parole des milices de Haftar, Ahmed al-Mismari, avait publié les détails de l’initiative conclue pour relancer la production pétrolière et son exportation.

Il avait signalé, lors de la conférence de presse tenue à l’occasion, «Miitig s’est montré très positif au sujet des négociations», signalant qu’il prévoyait «que le GNA se tournerai contre lui», et affirmant que «Miitig n’était pas lié au terrorisme et n’avait jamais été lié à la crise politique et sécuritaire».

«Il fut convenu de relancer la production et l’exportation pétrolière depuis tous les ports libyens, tout en formant une commission nationale pour surveiller le flux des revenus pétroliers et leur distribution», avait-il déclaré, en affirmant que «les opérations de la National Oil Corporation NOC seront placés sous surveillance pour tenir compte de ses dépenses financières».

Rappelons que la production pétrolière avait été bloqué depuis janvier, causant la dégradation de la situation de vie de la population libyenne, à compter par la pénurie de l’argent liquide, allant jusqu’aux coupures électriques prolongées, au manque d’eau et à l’inflammation des prix des produits alimentaires.

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